Aux dires de Jean De Dieu Dakouo, directeur du centre Djoliba, l’année 2010 a été financièrement difficile pour les organisations non gouvernementales. De ce fait, il souhaite que la nouvelle année 2011 soit meilleure et dotée d’une situation financière apte à agir sur le terrain. Ce faisant, il a exhorté les participants à mettre les trois jours d’atelier à profit pour échanger afin de lutter efficacement contre l’excision. Car pour lui, le chemin pour y parvenir est long et c’est le lieu d’apporter d’autres visions.
Quant à la directrice du PNLE, elle dira que l’année 2010 a été difficile à tous les niveaux, surtout que c’était l’année du cinquantenaire. Mais heureusement, certaines activités ont pu être menées. A ses dires, l’excision est une pratique séculaire, et toute tentative qui vise à l’
abandonner totalement rencontrera des difficultés. Cependant elle a tenu à remercier les agents de terrain pour les progrès réalisés. Pour elle, la question de l’excision est un domaine intime, car tout ce qui touche l’intimité de la femme dans notre société est très difficile à aborder. Pour ce faire, elle a signalé l’adoption par le gouvernement de la politique quinquennale 2011-2014 et du plan d’action.
A noter que les trois jours de formation ont permis aux participants de faire ressortir les difficultés rencontrées sur le terrain et de proposer les solutions idoines pouvant lutter contre la pratique de l’excision. Ainsi les acteurs entendent poursuivre les actions de sensibilisation pour convaincre les indécis à abandonner la pratique.
Soumaila T Traoré
La Révélation 07/01/2011