Il s’agit de Mark Bristow, Directeur général de Rand Gold Ressources, qui est la tête de proue de cette initiative, de Christian Rampa Luhembwe d’Anglo Gold Ashanti, d’ourmar Toguyeni d’IAM Gold Corporation et Checkna Seydou Diawara de Gold Field. Plusieurs opérateurs miniers et des responsables sanitaires étaient aussi présents. Ces fonds sont destinés au programme de traitement de masse et de lutte contre les maladies tropicales négligées au Mali. Il permettra à Hélène Killer International de poursuivre avec ses partenaires, d’exécuter son travail d’une importance vitale pour les populations.
A titre de rappel, ce programme était financé par l’USAID. Mais, suite aux évènements que le Mali a connus en mars dernier, les Etats-Unis ont décidé de suspendre leur coopération avec notre pays. Par cette donation ces sociétés minières prennent donc le relais. Dans son allocution, la représentante du programme End Fund d’Hélène Keller International a indiqué que ce n’est pas seulement les maladies qui sont négligées mais également les personnes à cause de ces maladies. Selon elle, ces maladies comme l’Onchocercose, le Trachome peuvent engendre la perte de l’autonomie pour des milliers d’enfants.
Elle a également précisé que ces maladies sont curables. Pour ce faire, a-t-elle ajouté, elles doivent suivre un traitement annuel. C’est pourquoi, elle s’est réjouie du fait que ces sociétés minières aient pris le relais à la suite de la suspension de l’aide de l’USAID. De son côté, Mark Bristow a salué l’hospitalité et la chaleur du peuple malien. «Les Malien ont le cœur doré comme leur sous-sol. Quand Rand Gold a été informé de l’insuffisance des ressources pour continuer ce programme, nous nous sommes toute de suite senti concerné et nous avons décidé d’approcher d’autres sociétés pour qu’ensemble nous puissions venir en aide à Hélène Killer International», a-t-il déclaré.
Avant de plaider pour le retour à la normalité et de ne pas lâcher les populations du nord, qui, à cause de l’insécurité, les malades qui se trouvent dans cette partie du Mali, ne pourront pas bénéficier du traitement. Pour le représentant le ministre de la santé, ces différentes maladies sont liées à la pauvreté et aux mauvaises conditions d’hygiène. Selon lui, au regard de leur ampleur et de leur gravité, le gouvernement malien a fourni des efforts pour venir à bout de celles-ci.
Youssouf Diallo
Le 22 Septembre 05/11/2012