La semaine dernière, un haut cadre de l’armée, basé à Kidal, a confirmé cette thèse. Lui aussi ne comprend pas pourquoi les avions sont immobilisés. Le 22 septembre 2010, les Maliens étaient fiers d’apprendre que notre pays disposait enfin d’une réelle force de frappe aérienne. La semaine dernière, ATT a «convaincu» les femmes des militaires en affirmant «nous avons une aviation militaire pour contrer les rebelles». Espérons que les actes suivront le message politique, car à Tinzawatène, mardi et mercredi dernier, les hommes se sont battus. Mais aucun appui aérien ne serait venu leur prêter main forte, selon des informations émanant du terrain.
22 Septembre 13/02/2012