En visite à Mopti, le chef du gouvernement, Soumeylou Boubèye Maïga, a fait des déclarations fracassantes en matière de lutte contre le terrorisme. Comme Moussa Mara le 17 mai 2014 à Kidal et Abdoulaye Idrissa Maïga à Soumpi, les Maliens estiment que les déclarations du PM s’ajoutent aux multiples campagnes de communication qui n’aboutissent à rien. «Nous avons décidé de déployer progressivement un effectif important des Famas dans la région de Mopti pour qu’il n’y ait plus un mètre carré du territoire qui soit hors de notre contrôle», Soumeylou Boubèye Maïga, Premier Ministre. «Je vous garantis que le premier tour des élections présidentielles se déroulera le dimanche 29 juillet 2018», Soumeylou Boubèye Maïga.«Nous sommes aussi venus féliciter et encourager les fonctionnaires civils et militaires qui sont au service de l’Etat dans la région», Soumeylou Boubèye Maïga. «Nous allons transformer les écoles communautaires en écoles publiques. Cela commence dès maintenant avec les 132 écoles communautaires de Douentza», Soumeylou Boubèye Maïga.«Nous ferons tout pour récupérer tous ceux qui sont récupérables et nous combattrons ceux qui devront être combattus. C’est le moment de choisir son camp», Soumeylou Boubèye Maïga.Cependant, ce que le PM fait sembler d’ignorer, c’est que les Maliens sont habitués à ce genre de déclarations creuses. Depuis l’arrivée d’IBK, les discours ont été suffisamment servis. Mais généralement, les actes ne suivent pas. En 17 mai 2014 à Kidal, lorsque les Fama ont été attaquées à la suite de la visite de Moussa Mara, beaucoup de plans avaient été dévoilés. La suite est connue. Idem pour Abdoulaye Idrissa Maïga qui s’était hasardé à visiter la région de Tombouctou.En tout cas, les Maliens estiment que les déclarations du PM s’ajoutent aux multiples campagnes de communication qui n’ont abouti à rien.
Zan Diarra