Le porte-parole de l’état-major, le colonel Gilles Jaron, n’a pas confirmé que le combattant tué soit Haroune Said, bras droit du chef du groupe islamiste Ançar Eddine, dont la mort a été annoncée de source militaire malienne.
L’opération a été conduite dans la nuit du 24 au 25 avril dans le Nord du Mali, « contre des éléments d’un groupe armé terroriste », a-t-il expliqué. Selon lui, un jihadiste « qui avait adopté une attitude jusqu’au-boutiste, a été tué ».
« Pour la première fois lors de cette intervention, nous avons des éléments qui ont préféré cesser le combat et se rendre à l’armée française », a-t-il souligné, évoquant « une attitude rarissime ». Selon le colonel Jaron, il s’agissait notamment de « deux adolescents, qui ont été remis aux organisations internationales chargées de traiter le cas de ceux que l’on appelle les enfants soldats », le CICR et l’Unicef.
« Nous sommes généralement confrontés à des jusqu’au-boutistes qui préfèrent mourir plutôt que de se rendre », a-t-il souligné, se refusant à plus de précisions, notamment sur l’importance du groupe armé. Il s’agissait, a-t-il dit, d’ »une opération d’opportunité », « menée avec une dominante (des) forces spéciales », les unités d’élite de l’armée française engagées au Mali depuis le début de l’opération Serval, en janvier 2013.
Selon une source militaire malienne dans la région, Haroune Said, bras droit du chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, a été tué durant le week-end « lors d’opérations menées par l’armée française dans la région de Kidal ».
Y. C.
GAO
L’ Indicateur Du Renouveau 03:45:24 2014-05-02