19 jihadistes dont deux femmes arrêtés mardi
Suite de l’opération conjointe des forces de Barkhane, du Mali et du Burkina. 19 jihadistes dont deux femmes ont été arrêtés ce mardi. De sources sécuritaires, 13 ont été arrêtés à Monopara et 4 à Douna. Ces mêmes sources indiquent qu’entre Boni et Douentza, une embuscade a été tendue aux forces armées mercredi. 8 jihadistes ont été tués, les autres se sont enfuis. Parmi les personnes arrêtées figurent des frères.L’armée française avait annoncé dimanche que Barkhane avait tué durant le week-end dernier « plus d’une vingtaine de terroristes ». Ces terroristes se cachaient au sud-ouest de Gao dans une forêt située près de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. Dans un communiqué, l’état-major a indiqué que la force Barkhane est engagée dans une opération depuis samedi qui a permis de neutraliser près d’une vingtaine de terroristes dans la forêt de Foulsaré.
Dans un communiqué la force Barkhane précise que l’opération baptisée « Bayard » a été menée dans la forêt de Foulsaré, au sud-ouest de Gao, considérée par le commandement français comme une « zone logistique importante pour les terroristes ». Le déclenchement de l’opération a mobilisé des Mirages 2000 qui ont effectué des frappes aériennes sur ces objectifs. Deux hélicoptères d’attaque Tigre sont ensuite intervenus pour sécuriser la zone et permettre le déploiement de groupes de commandos. Ces derniers ont permis de contrôler la zone autour des positions des terroristes. Le nom du groupe concerné n’a pas été précisé.
Des responsables burkinabés estiment qu’un nouveau groupe islamiste appelé Ansar al islam et dirigé par un prédicateur local utilise la forêt de Foulsaré comme base de lancement pour ses attaques. Une quantité importante d’armes et de munitions, notamment des lance-roquettes et des composants d’engins explosifs, ont été découverts sur les lieux de l’opération. Les équipes de déminage ont procédé à leur destruction sur place, précise Barkhane. L’opération qui se poursuit devrait permettre de mieux sécuriser cette zone frontalière avec le Burkina, théâtre de plusieurs attaques ces derniers mois.
Hier matin aussi, une mine a explosé au passage des patrouilleurs sur la route de Mondoro, entre Boni et Beri. Il n’y a pas eu de victime ni de dégât matériel.
Rassemblés par MD