Dans son discours de lancement de la semaine de lutte contre la corruption, le ministre de la Justice Garde des Sceaux, Maharafa Touré, a tenu d’abord à rappeler que le Mali est signataire de la convention de l’ONU à travers sa résolution 58/4 du 31 octobre 2003 qui consacre la lutte et la prévention de la corruption. Il a par la suite noté que le Mali a mené plusieurs actions tant sur le plan politique que normatif pour lutter contre la corruption, qualifiée à un moment de l’histoire de notre pays de crime d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et relevant ainsi de la compétence de la Cour spéciale de sûreté l’Etat, juridiction d’exception.
Aussi, ajoute t-il, que les importantes reformes législatives effectuées sous la 3ème République placent la lutte contre la corruption au centre des préoccupations des autorités nationales. Il a enfin lancé un appel à l’endroit des uns et des autres (acteurs du secteur public, du secteur privé, de la société civile) pour que chacun à son niveau agisse au quotidien sans faille et avec détermination afin que la corruption ne soit plus une entrave à notre développement.
Il faut rappeler que le gouvernement du Mali, conscient de l’ampleur du phénomène a organisé du 25 au 28 octobre 2008 à Bamako, les états généraux sur la corruption et la délinquance financière.
Ben Dao
L’ Indicateur Renouveau 10/12/2010