Avec un contre-rapport à l’appui, les deux ministres contesteront les allégations et certains chiffres du vérificateur général dans son rapport 2009, notamment le montant du manque à gagner pour l’Etat à cause des pratiques de corruption que Sidi Sosso Diarra a évalué à plus de 112 milliards de F CFA. Un montant qui ne reposerait que sur des simulations très loin de la vérité et qui ont été faites par des vérificateurs qui ont peu d’expérience des finances publiques et de l’administration. Les deux émissaires du gouvernement s’emploieront aussi à mettre à lumière tous les efforts fournis par notre pays ces dernières années pour protéger les fonds publics de détournement et de dilapidation.
Dans cette optique, on évoquera tout cet argent recouvré par les services de répression et de lutte contre la corruption. L’exercice d’aujourd’hui a pour but pour les membres du gouvernement d’ éclairer la lanterne des Maliens sur la gestion des fonds publics et de rassurer les bailleurs et les partenaires techniques et financiers ainsi que les investisseurs sur l’engagement de l’Etat à assainir les finances et surtout à adopter les bonnes pratiques de gestion.
Abdoul Karim Maïga
L’ indicateur renouveau 10/02/2011