Alors que le premier vice-président assurant l’intérim à la tête de l’Union pour la République et la Démocratie se bat comme un beau diable pour préserver l’unité et la cohésion au sein du parti, des groupuscules sont à pieds d’œuvres pour l’affaiblir et le pousser à la sortie afin qu’ils puissent assouvir leurs desseins machiavéliques.
Ces groupuscules qui n’ont d’autres ambitions que la défense de leurs intérêts sordides voudraient bien faire du parti de Soumaila Cissé un instrument à leur service.
Au nombre de deux, le premier groupuscule est prêt à vendre l’URD aux plus offrants, tandis que le second voit midi à sa porte et pense que son heure a sonné et qu’il faut saisir cette opportunité.
Face à ce danger de division, le grand peuple URD va-t-il assister impuissant à la friction de son parti?
Salikou ne mérite-il pas un soutien sans faille jusqu’au prochain congrès ordinaire de l’URD?
Décidément, les partis issus de l’ADEMA traînent la tare congénitale de non-respect par les militants et cadres des textes voir principes qui régissent les partis.
Leurs prises de position sont au gré de leurs intérêts et non ceux de leurs partis.
L’URD qui a échappé à cela pendant plus d’une décennie grâce au leadership de Soumaila Cissé, est sur le point de renouer avec ces pratiques qui ont pignon sur rue ailleurs, à savoir la division ou la guerre des clochers.
Selon des informations bien concordantes, deux groupuscules s’agitent beaucoup au sein de l’URD et la cible toute trouvée est le premier vice-président de l’URD Salikou Sanogo.
Fidèle parmi les fidèles de Soumaïla Cissé, le professeur Salikou Sanogo est l’un des cadres les plus vertueux, les plus intègres et les plus assidus.
N’ayant aucun agenda personnel, ni ambition démesurée, ses détracteurs trouvent qu’il est un obstacle à l’ascension politique.
Ils en veulent à Salikou parce qu’il n’est pas un homme lige, un Pantin et n’accepte pas une compromission.
En effet, depuis un certain temps, on assiste à une levée de boucliers contre le Président par intérim de l’URD, Salikou Sanogo.
Ils sont deux groupuscules aux agendas politiques diamétralement opposés, mais qui ont un obstacle commun Salikou Sanogo.
Le premier groupuscule serait dans la logique de détourner l’URD de sa trajectoire afin qu’elle suive un candidat.
Ce groupuscule est dans la logique de préservation de ses seuls intérêts.
Certains observateurs affirment sans ambages que ce groupuscule est en contact avec deux opérateurs économiques, tous probables candidats à la présidentielle de 2022 et qu’il aurait promis à ces deux futurs candidats le soutien de L’URD.
Salikou Sanogo n’acceptant pas une telle compromission serait un obstacle au dessein machiavélique de ce groupuscule qu’il faut à tout prix surmonter.
Les principaux acteurs de ce groupuscule demandent le départ de Salikou Sanogo à la tête de l’URD pour défaut de légitimité.
Quant au second groupuscule, farouchement opposé au premier quant au choix d’un candidat à l’externe du parti, voit néanmoins midi à sa porte. Ce groupuscule aussi pense que Salikou Sanogo est un obstacle pour la réalisation de son rêve.
Il n’exclut pas une instance extraordinaire, genre congrès ou conférence nationale pour éjecter Le président par intérim de son fauteuil.
Ce qui est aberrant dans cette histoire, c’est que ce spectacle ahurissant se passe en dehors des structures. Autrement dit, le grand peuple URD observe avec stupéfaction ces scènes ubuesques dans lesquelles il ne se reconnaît pas du tout.
Comme pour dire que le réveil sera brutal pour ces vendeurs d’illusions, car le dernier mot reviendra au grand peuple URD, qui tranchera sans coup férir et conformément aux principes qu’il aura édictés tout en préservant les intérêts de son parti.
Quant à Salikou Sanogo, il semble tranquille, parce que n’ayant pas d’ambitions personnelles et jouissant d’une certaine légitimité, pourra conduire le bateau URD à bonne destination.
C’est d’ailleurs ce que la coordination des sections du district de Bamako avait compris en apportant son soutien ferme et entier à Salikou Sanogo.
En définitive, si tant est que les militants et sympathisants de l’URD et de Soumaila Cissé se sont engagés à préserver l’unité et la cohésion au sein du parti, il n’y a pas de raison que le parti ne survive pas malgré les soubresauts et autres coups bas.
Donc, le peuple URD est interpellé pour sauver le parti des démons de la division.
Youssouf Sissoko