Ce mardi 2 décembre, les ministres européens de l’Espace et les responsables de l’Agence spatiale européenne (ESA) étaient réunis à Luxembourg pour décider des futurs développements de l’Europe spatiale. Et, surprise, ce conseil a été bien moins bien disputé que prévu ; les ministres sont même parvenus à un accord plus rapidement que prévu.
Il y a d’abord la mise en chantier du lanceur européen Ariane VI. Le premier tir est prévu en 2020 et un budget d’environ quatre milliards d’euros sur dix ans va être débloqué. Autre point important, la gouvernance d’Ariane va connaître une vraie évolution puisque les industriels seront d’avantage impliqués. Ils avaient participés à la conception de cette fusée, ils auront désormais un rôle dans son exploitation commerciale.
Minimiser les coûts
Le but de cette manœuvre est de minimiser les coûts d’Ariane VI pour ensuite vendre aux opérateurs de satellites ses lancements moins chers. Mais aussi de faire face à la concurrence de plus en plus grande, de SpaceX notamment, une société privée américaine qui se vante de faire des fusées low cost.
Ariane VI n’a pas été le seul sujet de discussion hier, il a également été question de l’exploration spatiale, et notamment de Mars. C’est désormais sûr, l’Europe va envoyer un engin d’exploration à sa surface en 2018, puisque la mission ExoMars a désormais tous les financements nécessaires.
RFI