Le putsch du 22 mars avait également précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes armés islamistes emmenés par Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Les militaires auteurs du putsch, dirigés par le capitaine Amadou Haya Sanogo, ont rendu le pouvoir à des autorités de transition dont le président par intérim est Dioncounda Traoré. Le capitaine Sanogo reste influent à Bamako et a lui-même été nommé à la tête d’une structure chargée de la réforme de l’armée par M. Traoré.
L’UA a également approuvé un plan en vue de la restauration de l’autorité de l’Etat dans le nord du pays, et a appelé à la convocation d’élections au Mali au premier trimestre 2013.
Ce plan d’action, qui va être soumis au Conseil de sécurité de l’ONU, demande l’organisation d’élections libres, équitables et transparentes au cours du premier trimestre de l’an prochain, a précisé M. Lamamra.
Les participants à une rencontre internationale de haut niveau vendredi dernier à Bamako avaient déjà estimé dans une déclaration finale que leur réunion avait symboliquement marqué la réintégration du Mali dans la diplomatie multilatérale au sein de la communauté internationale.
(©AFP / 24 octobre 2012 22h05)
SOURCE: AFP du 24 octobre 2012.