Loulouni a désormais son réseau d’adduction d’eau

L’ouvrage de Loulouni est une composante du Projet d’Alimentation en eau potable dans la région de Sikasso,  financé par le gouvernement du Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) à hauteur de plus de 4 milliards F CFA, en partenariat avec le ministère de l’Energie et de l’Eau. Cette initiative, a expliqué le ministre Mamadou Diarra, a déjà permis de réaliser 150 forages positifs équipés de pompes à motricité humaine dans 91 villages repartis sur les cercles de Bougouni, Kadiolo, Kolondiéba, Koutiala et Sikasso. Aussi, a-t-elle favorisé la réalisation de 5 adductions d’eau sommaires avec 42 bornes fontaines dans les villages de Blendio, Lofigué, Kapala et Zangasso. Ces ouvrages permettent de desservir environ 80 000 habitants suivant les normes de la stratégie AEP.

Selon le ministre Diarra, « ces réalisations viennent enlever une épine du pied du président de la République, Amadou Toumani Touré pour qui l’amélioration des conditions de vie des populations maliennes à travers leur accès à l’eau potable a toujours été au cœur des préoccupations », avant d’inviter les populations bénéficiaires à prendre soin des joyaux et de s’acquitter régulièrement de leurs factures. Il n’a pas manqué de remercier, au nom du président de la République et de l’ensemble des populations bénéficiaires, le gouvernement japonais à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

L’ambassadeur du Japon au Mali, Masahiro Kawada d’expliquer qu’il est inadmissible que les populations parcourent encore des kilomètres pour se ravitailler en eau potable dont l’utilisation préserve des maladies diarrhéiques et d’autres ennuis liés à l’eau. A ses dires, en offrant ces adductions d’eau, le gouvernement du Japon participe au renforcement de la sécurité humaine au Mali.

Le maire de la commune rurale de Loulouni, Youssouf Coulibaly s’est réjoui de « cette marque de solidarité des plus hautes autorités aux populations de sa commune où l’accès à l’eau potable était très difficile ».

Abdoul Karim Maïga

L’ Indicateur Renouveau 08/03/2011