Pour notre part, nous persistons et signons: le véhicule dont l’épouse (ou supposée l’être) du ministre des Sports a été dépossédé par des éléments de la sécurité d’Etat est bel et bien une propriété de la présidence de la République. Il a été généreusement offert à Monsieur Housseïni Amion Guindo par le putschiste Amadou Haya Sanogo pour son soutien au coup d’Etat.
A l’heure actuelle, le véhicule litigieux a été confisqué et reste visible dans la cour de la Sécurité d’Etat. Avis donc aux contradicteurs zélés ou du moins très intéressés.
Aussi, quand il a été saisi et la pauvre dame conduite manu militari au Q.G des enquêteurs, l’époux ( ?) décontenancé s’est précipitamment rendu chez le secrétaire général de la Présidence au moment des faits, M. Toumani Djimé Diallo.
Et à l’entrée du salon, le visiteur voulut enlever ses chaussures. L’hôte l’en dissuada et le mit à l’aise. Il s’assied alors, très mal à l’aise et supplia Monsieur Diallo d’intervenir auprès des services de la sécurité d’Etat.
Sensible à la demande, le secrétaire général se laissa convaincre et appela, séance tenante, l’adjoint du désormais tout nouveau Général Diawara, patron des lieux alors en voyage. Ce dernier accepta de libérer Madame, mais confisqua le véhicule.
Nous n’avions pas jugé nécessaire de fournir certains détails dans notre livraison de vendredi dernier. Mais aujourd’hui, puisque des illuminés tentent de nous discréditer par des mensonges et des articles commandités et naturellement payés, nous n’avons alors de choix que de tout déballer. ces articles taillés sur mesure, ont en effet tenté de démentir et de travestir les faits.
Raison pour laquelle, nous interpellons le secrétaire général sortant de la Présidence – devenu directeur de Cabinet du Président- et le Général Diawara, pour remettre l’Etat malien dans ses droits en poursuivant les auteurs de ce qu’il convient de qualifier de vol et de recel. En clair, s’il est vrai que le vol se définit comme la soustraction frauduleuse du bien d’autrui, soit par l’usage de la force ou par dissimulation ! Comment doit-on appeler le ministre Guindo ? Et pour cause ! Après avoir acquis le véhicule en question, il l’a maquillé avec une nouvelle peinture. Effectivement, il l’a repeint en couleur beige alors qu’il était gris. Il s’est aussi procuré une nouvelle carte grise. La volonté manifeste de la dissimulation est donc évidente. Et à ce stade, il ne sied, ni au désormais ex-secrétaire général de la Présidence, ni au directeur de la Sécurité d’Etat, de protéger l’auteur du délit. Si eux s’abstiennent de porter plainte dans cette affaire, «Le Sphinx» le fera d’une manière ou d’une autre, pour le Mali, et pour la manifestation de la vérité.
En attendant le ministre Guindo doit être démis de ses fonctions pour pouvoir se mettre librement à la disposition de la justice qui lavera certainement plus blanc que ses répondeurs automatiques.
Affaire à suivre
Batomah Sissoko
Journa llesphinx 2014-10-25 18:58:39