Le Gouvernement du mali se soucie du sort de tous les Maliens au-dedans comme au-dehors. A travers le ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine, il vient encore d’exprimer sa solidarité aux Maliens en difficultés en Libye en les aidant à regagner le pays. Au nombre de 143 personnes, les rapatriés maliens de la Libye ont été accueillis, le mardi 19 décembre 2017, par le chef de cabinet du ministère des Maliens de l’extérieur, Moussa Aliou Koné à l’aéroport international Modibo Kéïta de Bamako.
Face à la situation des Maliens de la Libye, le ministre des Maliens de l’Extérieur et l’intégration africaine, Dr Abdrahamane Sylla ne reste pas les bras croisés. Il est au four et moulin depuis la découverte du réseau de marchand d’esclaves en Libye pour secourir à ses compatriotes migrants. La dynamique qui a commencé depuis plus d’un mois se poursuit. En témoigne l’arrivée, mardi 19 décembre 2017, d’un groupe de migrants en provenance de ce pays.
Au total, ils étaient 143 personnes à atterrir à l’aéroport international Modibo Kéïta dans la soirée du mardi à bord un avion mis à disposition par le Gouvernement malien. Dans le lot, figuraient 7 enfants et 2 bébés.
Le fait nouveau dans ce rapatriement des migrants de la Libye depuis le lancement de la dynamique qui a attiré l’attention des journalistes présents à la cérémonie d’accueil réside dans le fait que ce contingent de Maliens rapatriés contient 11 femmes et 5 familles de 19 membres.
Un autre moment fort de cette cérémonie a été le témoignage des migrants sur leur vécu dans le pays de Mouammar Kadhafi.
Selon Taba Camara qui a connu les prisons libyennes, la Libye est, aujourd’hui, le pire endroit sur le globe. « Je me suis fait emprisonné. Et j’ai dû payer la somme de 500 000 F CFA pour recouvrer ma liberté. Mais, j’ai été surpris de me voir arrêter par les gens qui m’avaient arrêtés une semaine après », se souvient encore le jeune migrant.
Même vécu pour Moussa Sissoko qui jure de plus jamais reprendre le chemin de l’aventure.
Par ailleurs, il demande aux autorités maliennes de trouver les moyens pour les réinsérer dans la société.
Youssouf Z KEITA
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