Pour les autorités de l’université, les raisons ont seraient le manque de motivation des étudiants, ainsi que leur mauvaise maîtrise de la langue anglaise.
Une histoire invraisemblable, qui a fait réagir la présidente libérienne elle-même : la prix Nobel de la paix Ellen Johnson Sirleaf estime que ces résultats sont dus à la situation « catastrophique » du système éducatif au Libéria.
Le pays est sorti d’une guerre civile longue et destructrice il y a une dizaine d’années, mais peine à mettre en place un système d’éducation obligatoire correctement financé.
Quoi qu’il en soit, la situation est assez intrigante pour que la ministre de l’éducation décide de mener son enquête. « C’est carrément un massacre », commente-t-elle.
En attendant, les étudiants interrogés par le reporter de la BBC sont abattus : ils nous ont volé nos rêves, disent-ils.
W. F., avec BBC