L’ex- secrétaire général du Syndicat de la police nationale (SPN), Siméon Kéïta a appelé hier jeudi lors d’une conférence de presse, le président par intérim, Dioncounda Traoré, à « respecter l’engagement qu’il a pris concernant la libération de tous les détenus issus des crises au sein des forces de l’ordre et de sécurité ». Cet engagement a déjà permis, a-t-il reconnu, sa libération, celle de son adjoint, Sirima Fané et deux autres camarades. Siméon Kéïta veut que la mesure profite aussi aux quatre autres camarades qui croupissent toujours sous les verrous sans « fondement ».
Ces derniers avaient été libérés, mais ont été repris pour une seconde fois par un juge proche de l’ancien régime et de la direction nationale de la police, dirigé actuellement par Alou Badara Diamouténé », accuse M Keïta tout en soutenant que le DG de la police « s’emploie à nous ramener en prison pour la seconde fois afin de déstabiliser profondément le SPN ». Selon lui, l’actuel directeur général n’est « venu seulement que pour se venger au sein de la police, une information qu’il aurait lui-même confirmé ». Diamouténé avait été limogé par le président déchu, ATT en 2006 suite à des incidents provoqués à l’issue du match Mali-Togo lors de la qualification à la coupe d’Afrique.
Siméon Kéïta soutient également que le patron des flics a adressé des menaces de morts aux membres de son syndicat et a dénoncé des mutations injustes en perspective qui seraient une manœuvre du directeur pour faire émerger l’autre syndicat qualifié de celui «de leurs fils qui n’a aucun crédit au sein de la police, composé des fils des cadres de la police ».
Il a promis de n’entreprendre aucune action pouvant troubler la quiétude du pays ainsi que les futures actions du nouveau président élu, Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK à qui il a adressé une chaleureuse félicitation.
Son ex-adjoint, Sirima Fané, a lui aussi insisté sur la libération des autres camarades en vue de faciliter le retour de la cohésion au sein de la police.
Le secrétaire général par intérim, Youssouf Fofana, a été présenté officiellement par Siméon Kéïta. Celui-ci aussi serait menacé de mort par le directeur général, M. Diamouténé pour avoir osé prendre les rênes du SPN, a conclu l’ex-leader syndical.
Ousmane Daou
TERMINOLOGIES MINIERES
Des journalistes mieux outillés
Le ministère des Mines, en collaboration avec ses services techniques a organisé, du 27 au 29 août 2013, à la Maison de la presse de Bamako, un séminaire de formation à l’intension des hommes de médias sur les terminologies minières et autres sujets relatifs aux secteurs des mines et du pétrole.
Cette formation a permis aux participants de traiter plusieurs thèmes : l’apport de l’industrie extractive à l’économie nationale ; les minerais et les sociétés qui les exploitent.
Le séminaire de formation sur les terminologies minières du ministère des Mines, de la Direction nationale de la géologie et des mines (DNGM) et de l’Autorité de régulation des produits pétroliers (Aurep), a concerné des journalistes de la presse audiovisuelle et écrite.
Trois jours durant, les hommes de médias se sont penchés sur plusieurs thèmes relatifs à l’apport de l’industrie extractive à l’économie nationale, les minerais et les sociétés qui les exploitent.
Le point marquant de cette formation a été la familiarisation des participants avec la nouvelle vision du ministère des Mines pour le développement du secteur minier.
Le directeur national de la Géologie et des Mines, Lassina Guindo, a expliqué que le secteur minier a connu un développement spectaculaire au cours de la derrière décennie. Ce constat s’est fait suite à la croissance des investissements privés, l’augmentation de la production aurifère et la diversification des ressources.
Mais cette progression spectaculaire est malheureusement mal connue de la population, a regretté, le directeur. Pour résoudre ce problème, le département et ses services techniques entendent mettre en place un cadre de communication permanant avec les médias. C’est l’objectif de cette formation, a dit M. Guindo.
Le chargé à la communication du ministère des Mines, Ibrahim Tioncary, s’est réjoui de la qualité des formateurs et de l’engagement des journalistes à œuvre pour pallier le déficit de communication entre les sociétés minières et les médias. Pour lui, ce cadre permettra aux participants d’avoir une parfaite maitrise des terminologies minières, les informations sur la contribution du secteur minier à l’économie nationale et les sociétés d’exploitation de minerais au Mali.
Nabila Ibrahim Sogoba
Autre Presse