Liban : les espoirs prudents d’une nouvelle gouvernance

Un gouvernement qui rassemble le représentant du Hezbollah et du camp adverse de Saad Hariri, cela ne s’était plus vu depuis trois ans mais Laïla attend peu de changement de responsables politiques qu’elle juge usés.

« Ce sont des personnes qui ne travaillent plus pour les citoyens, lâche-t-elle, qui travaillent pour leur propre intérêt, leur propre cause. Il faut quand même un gouvernement. Les gens ont besoin de ne pas se sentir dans un bateau en plein naufrage. Il vaut mieux que se soit un mauvais capitaine mais un capitaine quand même. »

Eviter le vide exécutif, c’est l’une des principales missions du gouvernement. Le cabinet devra aussi assurer la tenue de l’élection présidentielle d’ici quelques mois.

Fin des violences et relance économique

Rana espère qu’il parviendra à rétablir la sécurité. « On espère toujours le meilleur au Liban, confie-t-elle. Stabilité du pays, de tous les points de vue. On sait très bien que la Syrie est toute proche de nous. Mais je pense que ça va être plus contrôlé à l’intérieur, chez nous. »

Plus de contrôle pour enrayer les violences liées au conflit syrien et notamment les attentats. L’autre grande attente, c’est que l’exécutif permette une relance de l’économie durement affectée par la crise.

 

RFI 2014-02-16