Les trois lauréats du Nobel de chimie 2018 travaillent sur la production d’enzymes

Après l’annonce en début de semaine du Nobel de médecine et du Nobel de physique, les noms des lauréats du Nobel de chimie ont été révélés ce 3 octobre. Frances H. Arnold, George P. Smith et Gregory P. Winter sont distingués pour leurs travaux sur les enzymes et sur les anticorps.

Le prix Nobel de chimie va pour moitié à Frances Arnold. Cette américaine de 62 ans a mis au point des enzymes – en plus clair – des éléments qui accélèrent les réactions chimiques, dont certaines protéines par exemple. Ces substances chimiques sont à l’origine de la mise au point de nouveaux médicaments et de carburants dits « verts » donc moins polluants.

Traiter les infections pulmonaires

L’autre moitié du prix revient à un autre Américain George Smith et à un Britannique, Gregory Winter, pour leurs travaux sur les phages. Il s’agit d’un type de virus qui infecte les bactéries et les incite à se reproduire. Les chercheurs ont créé génétiquement des phages donc, capables de s’attaquer aux problèmes de certaines pathologies et traiter des infections pulmonaires ou encore celles liées aux grands brûlés.

Une alternative à la résistance aux antibiotiques

Ces travaux sont intéressants parce qu’ils représentent une alternative face à l’ampleur de la résistance aux antibiotiques notamment. Les trois nobelisés ont donc en commun de développer des solutions chimiques dans des domaines aussi vastes que la médecine, l’énergie et l’industrie.

SOURCE:Par RFIPublié le 03-10-2018 Modifié le 03-10-2018 à 13:24