Les routes d’ATT

C’est le lundi 17 mai 2010, dans l’après-midi, que le ministre de l’Equipement et des Transports, Hamed Diane Séméga, a visité les travaux de construction et de bitumage du tronçon de route Ouo-Bankass-Koro. Ce projet, faisant partie intégrante de la route Bandiagara-Wo-Bankass-Koro-frontière du Burkina Faso, appelée «Route du Poisson», est réalisée dans le cadre d’une convention de maîtrise d’ouvrage déléguée signée entre le ministère de l’Equipement et des Transports et l’AGETIPE-Mali. Le financement de la convention est assuré par 4 bailleurs de fonds : la Boad (46,73%), la Bidc (32,60%), l’Uemoa (12,22%) et l’Etat malien (8,45%). Les travaux sont exécutés par le groupement d’entreprises SGTI /ATP pour un montant de 12 469 938 741 FCFA (HTT) et un délai d’exécution de 24 mois. À cette date, toutes les conditions étaient réunies pour booster les travaux. En effet, le matériel disponible sur le chantier était en quantité suffisante. Mais la crise de 2012 est passée par là, les travaux n’ont pu se terminer à temps. C’est le week-end dernier que le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga s’est rendu à Mopti pour inaugurer la route du poisson. Une route très importante pour ATT et dont la réalisation permet de soulager les peines de nos populations. L’importance de cette route pour notre pays, c’est qu’elle permet d’exporter nos produits agricoles et le bétail vers le Burkina Faso et le Ghana. Son bitumage ne fera qu’apporter un nouveau souffle à l’activité économique de la région.
ATT a 69 ans
Dakar, ATT a soufflé sur ses 69 bougies le samedi 4 novembre 2017. Joyeux anniversaire mon général, le soldat de la démocratie. Amadou Toumani Touré est né le 4 novembre 1948 à Mopti, dans l’ancien Soudan français, où il fréquente l’école fondamentale. Entre 1966 et 1969, il est inscrit à l’école normale secondaire de Badalabougou à Bamako pour devenir instituteur. Finalement, il intègre l’armée en entrant à l’école interarmes de Kati. Au sein du corps des parachutistes, il gravit rapidement les échelons. Après plusieurs stages en URSS et en France, il devient commandant des commandos parachutistes en 1984. En mars 1991, après les manifestations populaires réprimées dans le sang, il participe au coup d’État contre Moussa Traoré, prend la présidence du Comité de transition pour le Salut du peuple et assure les fonctions de chef de l’État pendant la transition démocratique. Dans la nuit du 21 au 22 mars 2012, un peu plus de deux mois avant la fin de son mandat, il est renversé par un coup d’État. Le 8 avril 2012, il annonce officiellement qu’il démissionne de ses fonctions présidentielles. Il est depuis le coup d’État en exil au Sénégal avec sa famille sous les auspices de l’État sénégalais, et se maintient à l’écart de la vie politique de son pays.