LES POTINS DU WEEK-END

CRIME DES PUTSCHISTES DE 2012 : Les résultats des tests ADN disponibles

Le résultat du test ADN dans le dossier de la mutinerie du 30 septembre 2014 est arrivé le mardi 28 octobre 2014 à Bamako. Il confirme que les corps retrouvés par le juge d’instruction Yaya Karembé sont bien ceux de certains militaires morts au cours de cette mutinerie à Kati. Le test confirmatif porte sur les 5 corps retrouvés à M’Bemasso, Commune de Kambila, et le corps découvert dans un puits à Kati-Malibougou. Il s’agit de : colonel Youssouf Traoré, Neguétenin Konaré, Ibrahim Doumbia, Siaka Sibiry Sangaré, Ismaël Kéita, tous des bérets verts de Kati.


MEURTRE DE GHISLAINE DUPONT ET CLAUDE VERLON : La raison du blocage de l’enquête

Un an après le meurtre de deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, dans le Nord du Mali, l’enquête ouverte en France piétine, compliquée par la situation sur le terrain à Kidal, qui échappe au contrôle du pouvoir central. Les deux envoyés spéciaux de Radio France Internationale pour une émission spéciale sur « la crise dans le Nord du Mali et la réconciliation » ont été tués le 2 novembre 2013 à Kidal (Nord-est), peu après leur enlèvement.

MEURTRE DE GHISLAINE DUPONT ET CLAUDE VERLON : Une commission rogatoire internationale adressée au Mali

Une commission rogatoire internationale a été adressée au Mali pour demander l’exploitation des factures téléphoniques (fadettes) des journalistes, afin de tenter d’identifier les contacts qu’ils ont eus juste avant l’enlèvement. Les enquêteurs ont fait une découverte potentiellement intéressante dans les photos prises par Claude Verlon, selon la source proche du dossier. Sur l’une d’elles, datant de quelques jours auparavant, apparaît le pick-up utilisé, avec des personnes autour que les enquêteurs doivent encore identifier.

MEURTRE DE GHISLAINE DUPONT ET CLAUDE VERLON : Le principal suspect porté disparu

Le principal suspect du meurtre de deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, dans le Nord du Mali, un dénommé Bayes Ag Bakabo, Touareg lié à Aqmi, par ailleurs trafiquant présumé de stupéfiants, identifié dès novembre 2013, qui a été vu au volant du pick-up ayant servi à l’enlèvement, rien ne permet d’affirmer qu’il était le commanditaire, selon la même source.

NORD DU MALI : Les collusions entre groupes rebelles et groupes jihadistes

« Les collusions qui existent entre groupes rebelles et groupes jihadistes sont très nombreuses, si bien qu’il devient extrêmement difficile de distinguer qui est qui », explique le chercheur français Mathieu Pellerin. Cet amalgame est symbolisé par les recrutements d’Aqmi. Si les Arabes y restent nombreux, les groupes locaux, plus ou moins liés à Ançar Eddine, seraient en fait les plus actifs.

NORD DU MALI : 200 jihadistes de nouveau repérés dans l’Adrar du Tigharghar

Selon les renseignements amassés, environ 200 militants ont été de nouveau repérés dans l’Adrar du Tigharghar, une zone montagneuse du Nord-est du Mali et plus précisément l’Ametettaï, « un nombre important pour ce type d’organisation », souligne-t-on au ministère français de la Défense.

NORD DU MALI : Les combats continuent entre la force Barkhane et les jihadistes

Baptisée « Tudelle », l’opération, qui mobilise plusieurs centaines d’hommes de la force Barkhane, a commencé au début de la semaine. Comme en 2013, les forces ont entouré l’Adrar du Tigharghar, bloquant les issues des vallées au sud et à l’ouest. Mercredi à l’aube, une équipe des forces spéciales était lancée contre un campement de plus d’une trentaine de jihadistes, regroupés au fond d’une vallée voisine de l’Ametettaï.


CAMP DE REFUGIES DE MANGAIZE: Des attaques près des installations poussent des réfugiés maliens à fuir

Selon le porte-parole du HCR William Spindler – lors de la conférence de presse du 31 octobre 2014 au Palais des Nations à Genève -, l’attaque menée par un groupe armé non identifié survenue jeudi matin dans la ville d’Ouallam, à environ 100 km au nord de Niamey, lors d’une tentative de faire libérer des prisonniers depuis la prison de la ville, le poste de la Garde nationale chargé d’assurer la sécurité au camp de réfugiés de Mangaize a été également attaqué. Il est situé à environ 40 kilomètres d’Ouallam et à 70 km de la frontière avec le Mali.

Le poste de sécurité, localisé à la périphérie du camp, a été réduit en cendres et quatre policiers ont été tués. Le camp accueille environ 6000 réfugiés maliens. Jusqu’à neuf membres de la police et de la Garde nationale pourraient avoir été tués au cours de ces attaques. Deux réfugiés ont été blessés par des balles perdues dans le camp de Mangaize. Une femme réfugiée a été médicalement évacuée vers Niamey. Après l’attaque de jeudi, la quasi-totalité des réfugiés ont quitté le camp et ont fui vers le village situé à proximité de Mangaize par crainte de nouvelles attaques

Source: L’Indicateur Du Renouveau 2014-11-03 03:19:33