Elle a précisé que d’après les informations disponibles il n’y avait pas de ressortissant américain blessé ou tué par cet attentat.
Mme Psaki a ajouté que l’ambassade américaine à Nairobi continuait de fonctionner normalement mais que les déplacements des fonctionnaires américains sur place avaient déjà été circonscrits, avant l’attentat perpétré en pleine nuit entre dimanche et lundi.
Les islamistes somaliens shebab ont revendiqué lundi cette attaque qui a fait 49 morts près de l’archipel touristique de Lamu (sud-est du Kenya), sur la côte, et ont appelé les touristes à éviter le pays, décrété zone de guerre.
Menée par un commando d’une cinquantaine d’hommes qui, selon des témoins, ciblaient les chrétiens, cette opération dans la localité de Mpeketoni est la plus meurtrière et la plus spectaculaire depuis l’assaut par un commando shebab du centre commercial Westgate de Nairobi en septembre 2013, qui avait fait au moins 67 morts.
Les shebab, liés à Al-Qaïda, ont affirmé que l’attentat était une réponse à la répression brutale du gouvernement kényan contre les musulmans au Kenya et le massacre de musulmans innocents en Somalie.
Nous continuons à travailler avec le Kenya pour régler les problèmes de sécurité au Kenya et dans la région, a rappelé le département d’Etat, les deux pays coopérant en matière de sécurité sur la Somalie ou encore sur le Soudan du Sud.
Les relations entre Nairobi et Washington sont toutefois tendues depuis l’élection en avril 2013 du président kényan Uhuru Kenyatta, inculpé de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale et dont le procès doit débuter en principe le 7 octobre prochain.
(©AFP / 16 juin 2014 21h08)