En surclassant le Japon (5-2), les États-Unis sont devenus champions du monde pour la 3e fois. Auteur d’un triplé en finale, Carli Lloyd finit meilleure joueuse du tournoi.
Le match : 5-2
Les États-Unis n’ont rien fait pour ménager le suspense dans cette finale. Et si certains ont trouvé que mener 4-0 en 16 minutes enlevait du crédit au football féminin, les Américaines, championnes du monde pour la 3e fois de leur histoire après 1991 et 1999, ne se sont pas embêtées avec ce genre de considérations. Privées du titre il y a quatre ans par cette même sélection japonaise, Carli Lloyd et ses coéquipières avaient une petite revanche à prendre, même si elles avaient battu les Nadeshiko (surnom de l’équipe du Japon, ndlr) en finale des JO de 2012. Pour cette belle, Jill Ellis, la sélectionneuse américaine, et Norio Sasaki, son homologue nippon, avaient choisi d’aligner les mêmes équipes qu’en demi-finales. Décidées à régner de nouveau sur le monde et poussées par un stade pratiquement entièrement acquis à leur cause (53 341 spectateurs), les Américaines ont démarré la partie sur les chapeaux de roues.
L’héroïne de cette première période s’appelle Carli Lloyd auteur du triplé (3e, 5e, 16e) qui a mis son équipe dans le bon sens. Aidée par Holiday (14e), Lloyd a permis à son équipe de rentrer aux vestaires avec trois buts d’avance puisque Yuki Ogimi a quand même réduit le score à la 27e minute. Sasaki a bien tenté de régler les soucis de son équipe en sortant la défenseure Iwashizumu pour la milieu expérimentée Homare Sawa dès la 33e minute, puis Kawasumi pour Sugasawa (39e) mais les Américaines avaient déjà pris un avantage définitif.
Le but contre son camp de Johnston (52e) n’a même pas vraiment perturbé l’équipe américaine qui a repris ses trois buts d’avance deux minutes plus tard grâce à Tobin Heath. Les Américaines l’ont fait : elles sont allées décrocher ce trophée que cette génération si talenteuse mérite réellement. « C’est l’effectif qui possède le plus de joueuses de talent », nous a confié Patrice Lair, l’ex-coach de Lyon juste avant la finale. Les joueuses de Jill Ellis lui ont donné raison.
Equipe.fr