Après l’échec des négociations entre les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 et le gouvernement mardi dernier, les enseignants entameront aujourd’hui une grève de 72 h. Sur dix points de revendications, les syndicats n’ont eu satisfaction que sur trois. Ce qui explique leur colère.
En négociation mardi avec le ministère du Travail, de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 n’ont pas eu satisfaction. En conséquence, une grève de 72h démarre aujourd’hui et concerne toutes les écoles publiques de l’enseignement primaire et secondaire du territoire national.
Sur dix points de revendications, la synergie n’a obtenu satisfaction que sur trois. Il s’agit du point 3 (adoption immédiate du plan de carrière du personnel enseignant), le point 4 (finalisation du processus de régularisation administrative et financière des sortants de l’EN Sup) et le point 9 (intégration dans le corps des enseignants du personnel non enseignant).
Deux points ont fait l’objet d’accord partiel : le point 5 (application effective et immédiate du décret n°2016-0001 P-RM du 15 janvier 2016 fixant les conditions et les modalités d’octroi de l’indemnité de déplacement et de mission) et le point 7 (organisation sans délai de l’élection professionnelle du secteur de l’éducation).
Il n’y a pas eu d’accord sur cinq points. Ce sont les points 1 (octroi d’une prime de documentation), 2 (octroi d’une prime de logement), 6 (relecture du décret n°529/PRM du 21 juin 2013 portant allocation d’indemnités au personnel chargé des examens et concours), 8 (annulation des décrets 0800 et 0801 du 19 octobre 2019) et 10 (accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’Etat).
Zié Mamadou Koné