Les élèves ont retrouvé les classes ce lundi 01 novembre 2021 sur toute l’étendue du territoire national.
Cette reprise des cours concerne les élèves des écoles fondamentales, secondaires, techniques et professionnelles.
Le coup d’envoi de la rentrée scolaire 2021-2022 a été donnée au Groupe scolaire Inemassa Cissé de Niarela.
Le ministère de l’éducation assure que toutes les dispositions sont prises pour une bonne rentrée.
Mais les enseignants grévistes posent des conditions pour cette reprise.
« Tout est fin prêt pour la rentrée de ce lundi », affirme le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, Kinane Ag Gadeda.
Pour lui, des dispositions sont en cours pour satisfaire les conditions posées par la synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.
« On suppose qu’on a mis en place toutes les dispositions nécessaires pour la reprise, le 1er novembre », déclare le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale.
Concernant, les effectifs pléthoriques, Kinane Ag Gadeda pense que « ce sont des difficultés qu’ils peuvent dépasser rapidement ».
Pour les écoles, il souligne qu‘« ils sont en train d’envisager la possibilité de prendre en charge des enseignants volontaires qui sont prêts à faire fonctionner ces écoles dans un environnement non sécurisé ».
Du côté des parents d’élèves, certains se disent inquiets suite aux conditions posées par les enseignants.
Ceux-ci demandent aux deux parties de trouver rapidement un consensus pour éviter des perturbations pendant cette nouvelle année scolaire qui commence.
« Ça inquiète tout parent.
Ce que je leur reproche, c’est le fait de dire qu’ils vont ouvrir mais ne feront pas des évaluations.
Quand on va dire aujourd’hui qu’ils ne vont pas prendre les doubles divisions et doubles vacations, étant donné que ça existe », martèle Yacouba Lamine Dembélé, secrétaire général de la fédération nationale de l’association des parents d’élèves du Mali.
Il ajoute que « si les enseignants grévistes avaient dit ces conditions en amont, le gouvernement aurait pu trouver une solution ».
Les conditions posées par les enseignants sont entre-autres la non évaluation des élèves, la non prise des classes à double division vacation ou encore les classes dépassant un effectif de 50 élèves.
Ils décident aussi de refuser les heures supplémentaires et de rejeter les écoles où le directeur est le seul enseignant en charge de l’école. Toutes nos tentatives pour faire réagir les enseignants grévistes sont restées vaines.
Source : Studio Tamani