Quitter Kidal
Depuis les affrontements du 20 janvier 2015 à Tabankort entre les groupes d’auto-défense proches du Mali et la coordination Mnla, Hcua et Maa, les populations de Kidal sont dans la peur. Car c’est la première fois qu’il y a plus de 20 morts du côté des groupes basés à Kidal. Les femmes se sont réunies en pleurs chez Mohamed Ag Intalla ; d’autres ont exprimé leur souhait de quitter la ville le plus vite avec leurs enfants. Au même moment les populations de Kidal, pour ne pas dire les communautés touarègue, arabe et sonrai, ont marché à Gao le 23 janvier 2015 pour exprimer leur volonté de retourner à Kidal avec l’armée malienne et le drapeau malien. Ils ont quitté la ville de Kidal la plupart après les affrontements du 21 mai 2014, qui ont vu l’armée abandonner ses positions et quitter le camp de Kidal. Aujourd’hui, les populations surtout les femmes veulent quitter Kidal.
Bakary Togola au RPM
Le président de l’Union des cotonculteurs du Mali Bakary Togola, qui est à son 3ème mandat en violation des textes, selon ses détracteurs et membres de l’Union, a viré au Rassemblement pour le Mali (Rpm). Bakary Togola est à la tête de l’Union depuis 2007. Il a fait un premier mandat de 3 ans, renouvelé en 2010. Selon les textes de l’Union, personne ne peut faire trois mandats d’affilé, mais c’est ce que Bakary Togola est en train de faire. En 2013, Bakary Togola devrait quitter la présidence. Mais, à la faveur des textes de l’OHADA, un sursis lui a été accordé. Cette année, il vient de renouveler le bureau sans aviser les coopérations à la base. Le bureau national a été mis en place avec la bénédiction du ministre Bocary Tréta. Il a même par une lettre entériné le bureau de Togola, sans se renseigner. En contrepartie, Bakary Togola doit mettre en place des comités Rpm et rendre vivaces les sous-sections et sections Rpm dans la région de Sikasso. C’est pourquoi les membres de l’Union dans les zones cotonnières sont en colère.
Les bonbons de Mariko
Le docteur Oumar Mariko, président du parti Sadi, était l’invité de l’émission Débats politiques de Radio Klédu. Certes, il n’était pas à sa première participation, mais l’émission du jeudi 22 janvier 2015 a permis aux Maliens de connaître la position de Sadi sur les sujets d’actualité, notamment la situation au nord avec la visite de son parti à Kidal. Oumar Mariko dit qu’IBK n’est pas comptable des 20 ans de mauvaise gestion au Mali, parce que, selon lui, il n’était pas président. Il a dénoncé la corruption, la mauvaise gestion de la justice et les faiblesses du parti Rpm à être un vrai parti au pouvoir. Selon Oumar Mariko, IBK ne peut rien faire si le Rpm n’est pas bien organisé. Il a évoqué l’affaire de l’Union des producteurs de coton dans laquelle Bakary Togola est soutenu par le ministre Tréta ; une nouvelle affaire à la BMS qui oppose cette banque à des opérateurs économiques. L’émission a duré plus de 2 heures. Mais Oumar Mariko, comme à son habitude, est venu encore avec une boîte de bonbons. Chose que le technicien de l’émission a constatée. Selon ce dernier, le président de Sadi ne lui donne que des bonbons à chaque émission.
IBK, ministre de la Défense
Avec Tiéman Hubert Coulibaly au ministère de la Défense, le départ de Bah N’Daou, on peut dire que c’est le président IBK lui-même qui est notre ministre de la Défense. Depuis le départ de Natié Pleah, on n’a pas eu un ministre de la Défense qui a dépassé un an à ce poste. Actuellement, ce qui pose problème, c’est la réintégration des déserteurs. IBK l’a annoncé dans son discours. Il a même supplié les militaires de ne pas se mettre en colère, car il veut la paix et l’union entre les fils du Mali. Ce discours du président n’est pas un problème en soi ; IBK est même dans son rôle. Mais il prouve à tout le monde que le ministère de la Défense et des Anciens combattants est géré par lui-même. Car ils sont nombreux les officiers qui n’ont pas caché leur amertume et désolation de voir quelqu’un comme Tiéman Hubert Coulibaly devenir leur ministre. Mais la réalité est tout autre : Tiéman Hubert Coulibaly est là pour la forme, mais c’est IBK lui-même qui gère l’armée.
Talla, un panafricain
Suite à notre article «Diarra Raky Talla nommée ministre contre la volonté de Baba Akhib Haïdara, une querelle de leadership s’installe au sein de l’UM-RDA», le doyen Amadou Djicoroni Traoré nous a envoyé une mise au point intitulée «Monsieur Mamadou Talla n’était pas un des chauffeurs du Président Modibo Kéita, mais un cadre supérieur et un grand Panafricain». Dans cette mise au point, il revient sur le parcours politique de Mamadou Talla, un homme que la France a envoyé pour créer la radio Soudan. Il a travaillé à la radio Mali et était conseiller à la communication du président Modibo Keïta. Il a préféré rester au Mali, malgré l’éclatement de la fédération. Après la chute de Modibo Keïta, il a fait de la prison, et a même perdu un œil en prison. Il est resté fidèle au Mali avant de mourir en 2000 au Sénégal. Nous reviendrons sur le parcours de ce panafricain hors pair.
Sans internet ni texto
Face aux manifestations anti-Charlie au Niger, le gouvernement nigérien a été obligé de suspendre toutes les connexions internet et texto des téléphones portables. Cela, pour encadrer la prière du vendredi 23 janvier 2015, car des rumeurs faisaient état d’une forte mobilisation des musulmans contre Charlie Hebdo. Les jeunes rassembleurs et certains leaders musulmans ont été mis sur écoute toute la journée du vendredi et à la veille de la prière. Au Congo Kinshasa, ça a été la même chose. Mais c’était pour calmer une foule en colère contre les modifications de la loi, le recensement des électeurs avant les municipales et d’autres changements de la constitution permettant à Kabila fils de rester au pouvoir. C’est ainsi que les autorités congolaises ont coupé tout, même Viber, et autres moyens de communication via internet. C’est une nouvelle manière pour les dirigeants de priver tout le monde de la communication même ceux qui ne sont pas des manifestants.
Daba Modibo aux côtés des Aigles
«Je ne suis pas venu que pour supporter, mais galvaniser mes frères». C’est ce que le champion du monde de Tokaido nous a dit au téléphone. Et c’est le ministre des Sports qui l’a invité pour aller aux côtés des Aigles. Daba Modibo Keïta est partout avec les responsables du football malien à Malabo. Il voit les joueurs et échange avec eux ; il est avec les membres de la fédération et souvent avec l’encadrement des Aigles. Il donne des conseils, écoute tout le monde. Pour lui, les Aigles vont se qualifier pour les 8ème de finale. Daba Modibo demande à tous les Maliens de prier pour les Aigles, car ils sont comme les militaires maliens au front ; ils défendent la nation, comme lui-même a eu la chance de le faire pour donner de la joie aux 15 millions de Maliens. C’est pourquoi il a tout laissé pour se mettre au service de la nation en acceptant d’aller à Malabo pour soutenir l’équipe nationale de football.
IBK donne 50 millions de Fcfa
Pour la CAN 2015, les autres phases des compétitions de football, basket, il a été demandé à tous les Maliens d’apporter leur soutien aux équipes nationales du Mali. Chacun est en train de donner ce qu’il peut. Le président de la République, IBK, a donné 50 millions de Fcfa. Pour beaucoup de Maliens, cette somme est dérisoire car il ne s’agit pas du football seulement. Après la CAN des Seniors, il y aura la CAN Cadets au Niger, avant celle des juniors au Sénégal, les basketteuses et basketteurs aussi, sans oublier les autres disciplines. Aujourd’hui les Aigles seuls vont utiliser cette somme et les fédérations seront obligées de chercher à ailleurs. IBK a certes donné ce qu’il peut, mais si on le compare à ce que les présidents des autres pays ont donné, on verra que la différence est colossale. Mais, comme le dit l’autre, comparaison n’est pas raison. Espérons que prochainement le cousin de mon collaborateur essaiera de mieux faire. Si l’on sait qu’en un seul voyage, il dépense plus ou à peu près la même somme.
SOS : Diagioukou : à votre esprit de bonne volonté pour la Dame des tas d’ordures !
La Dame des tas d’ordures veut évoluer. Pour sa santé, elle veut changer de métier. Aidez-la alors pour sa survie et celle de sa famille. Son besoin se limite à un pousse-pousse, 12 bidons de 20l. Avec cet équipement, elle pourra désormais opérer pour son propre compte et sur n’importe quel chantier ou à la demande des usagers. Avec ce matériel, elle compte être une concurrente sérieuse de la société d’eau au Mali. Si cela vous dit, appelez à la rédaction du Journal Le Reporter : 01 pousse-pousse, 12 bidons de 20 l. SVP !