Commune I: qui en veut à Oualy Diawara?
L’Honorable député de la Commune I, Oualy Diawara, Inspecteur des Finances de son état et Président de la prestigieuse Commission des finances de l’Assemblée nationale, est attaqué de toutes parts par un groupe actif du Comité ADEMA/PASJ de Korofina Sud. Le parrain de ce noyau, qui ambitionne d’être député, n’a rien trouvé de mieux que l’intox et la diffamation contre Oualy Diawara. Malheureusement pour lui, la conférence de section, y compris la sous-section de Korofina Sud, l’a désavoué et a donné quitus à l’Honorable Diawara pour conduire les activités du parti dans la commune. Secrétaire général de l’ADEMA dans la Commune I, Oualy est parmi les cadres sur lequel repose le parti dans cette circonscription électorale de la capitale. A l’Assemblée nationale, il fait partie du noyau dur, qui fait fonctionner l’Hémicycle et, au-delà, aide le Gouvernement dans l’élaboration et l’adoption du budget. En clair, Oualy est un excellent député. Dans sa commune, ses œuvres sociales dépassent tout commentaire. Les imams et les couches sociales défavorisées peuvent en témoigner. Alors, faisons de la politique sans tomber dans le dénigrement et le mensonge. Car, comme on le dit, le mensonge a beau courir, il finira toujours par être rattrapé par la vérité.
Les oubliés de la transition
A la fin de la transition, l’ex Président de la République par intérim, le Pr Dioncounda Traoré a cru nécessaire de décorer plusieurs personnalités de la République, pour services rendus à la Nation. Seulement voilà, d’autres ont été oubliés, notamment Tièbilé Dramé, Assarid Ag Imbarcawane et Mme Haïdara Aïchata Cissé dite Chato. Le premier a soigneusement conduit, au nom du Mali, les négociations de Ouagadougou ayant abouti à l’Accord préliminaire pour la tenue de l’élection présidentielle à Kidal. Les deux autres ont mené une campagne d’information et de sensibilisation, à l’intérieur et à l’extérieur, et surtout sur les plateaux des télévisions étrangères, pour contrecarrer les informations non fondées distillées ça et là par le MNLA. Des opérateurs économiques ont également été oubliés. Il s’agit de ceux qui ont apporté des aides substantielles à l’armée malienne pour la reconquête du Nord du pays. Le Président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur, Habib Sylla, qui a contribué à concurrence de 100 millions de nos francs. Céssé Komé, d’Abidjan, a donné le même montant. Barou Niagadou, dit Petit Barou, a aussi donné un camion de boîtes de sardines, 10 000 litres de carburant et 50 millions environs de nos francs à l’armée. Ces personnalités méritent la reconnaissance de la Nation à travers au moins une décoration. Ce sont donc des oubliés de la transition. On espère qu’IBK corrigera cette injustice.
Le discours fleuve d’IBK
Le Président IBK est réputé pour sa maîtrise de la langue française. Il fait souvent un mélange de grec et du latin, difficilement accessible aux semis-lettrés. Au-delà de son bon français lors de la cérémonie marquant le début de son mandat, il a prononcé un discours fleuve, ce qui a failli d’ailleurs lui faire perdre sa qualité. Cette longue cérémonie s’est déroulée sous un soleil de plomb et IBK n’avait pas à faire un aussi long discours pour en rajouter aux souffrances de son auditoire. Il devait plutôt se limiter aux remerciements et condenser son intervention, pour libérer vite ses invités, déjà fatigués par la longueur de la cérémonie. Car il avait déjà rappelé largement les grands axes de son programme durant son discours d’investiture, le 4 septembre dernier et à d’autres occasions.
Les sages conseils d’Idriss Deby Itno
L’un des temps forts des festivités du début du mandat d’IBK aura été sans doute l’intervention du Président tchadien, Idriss Deby Itno. Dans un discours au franc parler sans détail, il a prodigué de sages conseils au Président de la République et au peuple malien. Il a invité se hôtes au dépassement, pour se pardonner et aller vers une réconciliation nationale. Au Président IBK, il a demandé de se positionner comme un Président de rassemblement et de rassembler tous les Maliens pour la reconstruction du Mali. Car, comme il l’a rappelé à IBK, celui-ci n’a pas droit à l’erreur. Deby a aussi fait savoir au Président malien que les chantiers qui sont devant lui sont immenses et complexes.
Rassemblées par Youssouf Diallo
22Septembre
24/09/2013