Parmi les partis signataires, citons le PADEM, le RPD, le PDJ, le RCD, le PSR, le PJDD, le PECSAM, le PSD, le MDD, le CD, l’AMAT, l’UFDP et l’Association Yèrèko. «A partir de cet instant, Dioncounda n’est plus le candidat de l’ADEMA, il est notre candidat à tous », a déclaré le porte-parole des partis, le Colonel Youssouf Traoré.
Moussa Mara en campagne à Koulikoro
Le vendredi 28 janvier 2012, Mouusa Mara était à Koulikoro pour exposer le 8ème thème de son projet de société, consacré à la solidarité, l’un des piliers de notre société, fortement ancrée dans nos valeurs cardinales, avenante pour les plus démunis et combattant les dérives et autres attitudes malveillantes. Le candidat de Yelema se propose de rationnaliser la couverture sanitaire et de l’étendre, avec un objectif de 100% de Maliens dans un rayon de 5 km autour d’une formation sanitaire, d’accroitre les efforts en matière d’accessibilité aux médicaments essentiels, avec une politique combinant public et privé, de créer deux villages supplémentaires d’enfants SOS, de réorganiser le Centre d’appareillage orthopédique, de faciliter l’accès des personnes handicapées aux lieux publics et de prioriser l’accès des enfants handicapés à l’école. Pour Moussa Mara, ces politiques seront mises en œuvre par un grand ministère de la solidarité et de la promotion des couches vulnérables. L’analphabétisme est une priorité pour le porte-drapeau de Yelema, qui se propose de soutenir les veuves et orphelins à travers le financement d’activités par la BMS, dont les moyens seront renforcés à hauteur de 5 milliards par l’Etat.
Les femmes de l’ADEMA au charbon
Dans une Salle de Presse du CICB archicomble, Mme Conté Fatoumata Doumbia, Présidente du Mouvement des femmes de l’ADEMA et Maire de la Commune I du District, a galvanisé ses troupes, samedi dernier, autour du slogan «Mobilisons-nous pour la victoire», en assurant le porte-drapeau du parti, Dioncounda Traoré, de leur engagement à le faire élire dès le premier tour et à payer entièrement sa caution, à l’image des Jeunes ADEMA. «Nous nous confions à vous, comme vous vous confiez à nous et comme nous nous confions tous à Dieu» a-t-elle martelé. Mme Conté a aussi appelé les ténors de l’ADEMA, au premier rang desquels Alpha Oumar Konaré, Soumeylou Boubèye Maïga et les ministres PASJ du gouvernement, à s’impliquer sans équivoque dans la campagne de Dioncounda pour «mettre fin aux multiples rumeurs» qui circulent actuellement. Mme Zouré Fadimata Maïga, la Vice-présidente des Femmes, a, elle aussi, appelé «le peuple ADEMA à monter dans le train pour Koulouba 2012», comme l’ont déjà fait les «Amazones de Dioncounda».
Présidentielle 2012
Bittar se déclare partant
C’est désormais officiel, le premier Vice-président du PDES, Jeamille Bittar sera dans la course à l’élection présidentielle du 29 avril prochain. Il a solennellement répondu, le dimanche 29 janvier à l’hôtel Laïco Amitié, à l’appel de ses amis de l’Union des mouvements et associations pour le Mali (UMAM). C’était dans une salle archicomble, devant une foule venue de l’ensemble des 49 cercles du Mali et de l’extérieur pour être témoin de la déclaration de candidature de son idole. La cérémonie a aussi enregistré la présence de’ partis amis et d’ambassadeurs accrédités dans notre pays.
Dimanche, la joie et l’émotion étaient au comble à l’hôtel Laïco Amitié de Bamako. Les partisans du Président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali et du Conseil économique, social et culturel avaient organisé une véritable fête pour célébrer l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle du 29 avril prochain, qui va désigner le successeur d’ATT à partir du 8 juin 2012. Ils étaient venus massivement pour manifester leur soutien à celui qu’ils appellent «Cheval blanc», Jeamille Bittar.
Le tout sous les airs musicaux du virtuose du NGoni, Bassekou Kouyaté, de son épouse, Ami Sacko, et de la cantatrice du Wassoulou Sali Sidibé, qui ont tenu la foule en haleine. La cérémonie a aussi été marquée par la projection d’un film sur le parcours du désormais candidat de l’UMAM. Ce film retrace son parcours d’opérateur économique jusqu’au début de sa carrière dans le marigot politique.
«J’ai parcouru le monde, sillonné le Mali de long en large, recensé les besoins et les préoccupations des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur. Toutes ces années, j’ai donné le meilleur de moi-même pour servir, avec conviction et détermination, mon pays, que j’aime tant. J’ai toujours eu de l’ambition pour le Mali, pour vous, populations du Mali, que j’aime par dessus tout. J’ai marqué une patiente attente et multiplié les appels en direction de mes compagnons politiques, pour qu’ensemble nous agissions, en vain. Ils m’ont répondu par leur silence, leur indécision». C’est en ces termes que l’enfant de San s’est adressé à ses fans, sous des tonnerres d’applaudissements.
Avant de dire qu’après avoir évalué l’œuvre accomplie ces vingt dernières années par la classe dirigeante, et en tenant compte de la capacité réelle de la plupart des prétendants au fauteuil présidentiel en 2012, qui ont déjà montré tout ce dont ils sont capables, il acceptait l’appel insistant qui lui a été adressé par ses amis de l’UMAM, les enseignants, les opérateurs économiques, les artisans, les commerçants détaillants, les producteurs, éleveurs, pêcheurs, forestiers, industriels, les prestataires de service, le monde productif, pour qu’il soit candidat à l’élection présidentielle du 29 avril 2012. «Il est temps, grand temps, de passer des discours à la pratique, dans une dynamique de culture de résultat, dans un culte de l’intégrité et de la solidarité. C’est pourquoi je décide de solliciter le suffrage du peuple. Je suis candidat à la présidence de la République, pour servir le Mali et principalement les jeunes (filles et garçons), qui sont l’avenir et le socle de notre pays. J’ai pleinement conscience de l’immensité de la tâche et de la délicatesse de la mission. Mais soyez sûrs que je ne vous décevrai pas», a-t-il déclaré.
Bittar a voulu annoncer le programme qu’il entend soumettre au peuple malien. «Quand je serai Président de la République, je ferai venir les investisseurs dans notre pays, en créant des fabriques et des usines. Je mobiliserai l’épargne nationale, qui dort dans nos banques et institutions similaires, afin que nos jeunes, nos bras valides, ne soient plus obligés de braver les mers et les océans pour aller chercher un hypothétique bonheur en Europe, en Amérique, voire en Océanie. Quand je serai Président, le Mali sera une puissance agricole. L’élevage et la pêche connaîtront un essor réel. Dans le domaine économique, je privilégierai la production et non la consommation. Je créerai les conditions idoines pour l’investissement, la création d’emplois et de richesses, avant de penser à la redistribution des fruits de la croissance», a renchéri le Cheval blanc de la politique malienne.
Bittar, en fervent croyant, a affirmé que le pouvoir est un don de Dieu et une volonté divine. Il a également reconnu que de nombreux défis attendaient le successeur d’ATT, parmi lesquels la stabilité et la paix dans le Nord de notre pays. Après 20 ans de démocratie, il a regretté de constater que des Maliens vivent encore dans la précarité. C’est cette raison qu’il renouera le dialogue, sur la base des opportunités qui peuvent s’offrir aux travailleurs qui ont perdu leur emploi suite à des licenciements abusifs ou à des fermetures d’usines ou d’entreprises, par manque de compétitivité.
L’enfant de San veut aussi restaurer l’autorité de l’Etat. Il compte également dédier l’Etat entièrement à ses missions régaliennes. « Par sa splendeur, sa capacité, son rayonnement, l’Etat contribuera à garantir les droits des citoyens et des citoyennes, dans un contexte de démocratie pluraliste où les rôles sont bien dévolus», a-t-il conclu. Auparavant, la veille, des enseignants avaient aussi sollicité Bittar, au Pavillon des sports du stade Modibo Kéita, en l’invitant à se porter candidat à l’élection présidentielle de 2012.
Youssouf Diallo
22 Septembre 30/01/2012