(Agence Ecofin) – Cette semaine, la hausse des transferts de fonds de la diaspora kenyane et du commerce Chine-Nigeria, les tentatives de rapprochement des USA de l’Afrique, le vaccin antipaludéen développé par le Sénégal et le ralentissement de l’activité économique burkinabè ont retenu notre attention.
Les transferts financiers des migrants kényans ont enregistré une hausse de 8,34% en 2022 par rapport à 2021. Ils ont atteint un montant record de 4,027 milliards $. Ce montant est supérieur à l’ensemble des exportations du pays pour la même année.
L’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, est en visite dans trois pays africains, depuis le 25 janvier, avec quatre objectifs clés de son gouvernement.
Il s’agit de renforcer les partenariats avec les membres actuels et anciens du Conseil de sécurité de l’ONU, suivre et faire avancer les priorités communes avancées lors du Sommet USA-Afrique tenu décembre dernier, approfondir les liens économiques avec l’Afrique et parler de la sécurité régionale, la sécurité alimentaire, la résilience et le redressement du continent, ainsi que l’atténuation des effets du changement climatique.
La Chine représente désormais un quart des achats nigérians à l’étranger. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 26 milliards $ en 2022. Cette performance est de loin supérieure à celles de beaucoup d’autres partenaires de la Chine sur le continent.
Une équipe de chercheurs de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, au Sénégal, a développé un nouveau vaccin contre le paludisme. Le pays se prépare à le mettre sur le marché. Des experts du Mali, du Nigeria, du Tchad et de la Guinée-Bissau se sont réunis à cet effet afin d’élaborer des stratégies.
L’activité économique au Burkina Faso s’est établie à 2,7% en 2022, contre 6,9% en 2021. Le taux d’inflation également est passé à un taux moyen annuel de 14,6% la même année contre 3,9% en 2021. La crise russo-ukrainienne, les tensions géostratégiques, la résurgence de nouvelles variantes de la COVID-19, les attaques terroristes, le déplacement interne massif des populations et ses conséquences humanitaires, l’avènement de transitions politiques pourrait expliquer cette situation.
Jean-Marc Gogbeu
Source: Agenceencofin