Depuis lors, les choses tournent au vinaigre entre Yacouba Diallo et son adjointe Oumou Traoré. A telle enseigne que c’est la méfiance qui règne entre les deux protagonistes ou…futurs ennemis.
Tout a commencé à la direction de l’ACI, avec l’attribution dudit marché. Aujourd’hui, c’est la section VI ADEMA qui en fait les frais. Et pour cause : depuis longtemps, cette section ne tient plus de réunion. En somme, c’est le blocage total, car après les élections communales de 2009, la section n’a tenu aucune réunion politique si ce n’est à la veille du mois de Ramadan passé où les membres de la section avaient tenu une réunion pour…se partager quelques sacs de sucre.
Dans cet imbroglio politico politicien, Yacouba Diallo estime que son adjointe Oumou Traoré, secrétaire générale du mouvement des femmes de la section VI et non moins secrétaire générale du mouvement des femmes ADEMA, est en connivence avec Abdoulaye Koné et BMT pour l’évincer. Pour essayer de « sortir sa tête de l’eau », Yacouba s’est de son côté rabattu sur Amadou Sora, secrétaire politique de la section VI et non moins conseiller à la Présidence.
Pourtant, à la veille des élections communales passées, Yacouba avait déclaré à toutes les sous sections que le que le maire viendrait du quartier qui arriverait en tête avec le plus grand nombre de voix et de taux communal. C’est ainsi que Niamakoro est arrivé en tête avec 4,4 % de taux communal, suivi de Sogoniko avec 4 % et Sokorodji avec 3,8 %. Logiquement donc, le maire devrait venir de Niamakoro, du moins si l’on s’en tenait à ce qui avait été conclu entre Yacouba Diallo et ses camarades.
Mais la réalité du terrain étant une chose, et la réalité politique en étant une autre, Souleymane Dagnon fut choisi maire de la commune VI, au grand dam de certains. Et ce n’est pas Abdoulaye Koné qui dira le contraire, pour en avoir fait les frais.
Par Zakariyaou Fomba
Le Coq 25/11/2010