Comme on pouvait s’y attendre, le Président de cette formation politique, Ibrahim Boubacar Kéïta a tapé du poing sur la table. Pour lui : « si au mois de juin, nous devons encore nous interroger sur le choix du fichier, je pense que c’est grave. Ce n’est pas responsable de nous demander de faire ce choix seulement maintenant ». Le premier responsable du parti des tisserands met en garde tous ceux qui veulent s’amuser avec le sort de notre pays. Selon IBK, le gofernement a le devoir de donner aux maliens un fichier électoral fiable. Tout le reste n’est que bavardage, a-t-il martelé. Réagissant à la récente entrée de son parti au gofernement Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, Ladji Bourama a été on ne peut plus clair : « nous sommes allés au gofernement pour travailler pour notre pays, et non pour des miettes ».
Dans son intervention, le coordinateur de l’atelier, Ousmane Ag Rhissa a souligné qu’en organisant cette rencontre le RPM est soucieux de la paix sociale et de la stabilité de notre pays. Selon Ag Rhissa, le RACE a montré ses limites pour organiser des élections crédibles. Et de s’interroger, mais face à l’inachèvement du RAVEC, que faut-il faire ?
Quant à la représentante résidente de la Fondation Friedicht Ebert, Annette Lohmann, elle dira que sa fondation entend soutenir toutes les initiatives de débats sur le processus électoral venant des acteurs sociopolitiques, pour le renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit. Pour elle, la gestion du processus électoral va déterminer la vie de la nation malienne à partir de 2012.
Massa Sidibé
Le Scorpion 22/06/2011