Le projet « les jeunes engagés pour une paix durable : appui à la participation des jeunes au processus de réconciliation au Mali (PROPAJER) » a été officiellement lancé avant-hier (lundi 31 mai 2021) à l’hôtel Salam.
L’objectif est d’assurer une participation active de la jeunesse au processus de réconciliation, et cela afin de garantir une paix durable au Mali.
Conçu conjointement par l’UNICEF, le PNUD et Avocat sans frontière Canada (ASFC), ce projet est financé par l’initiative de promotion des jeunes du fonds de consolidation de la paix (Peacebuilding fund) pour une durée de 18 mois.
Présenter le plan de travail du projet aux partenaires institutionnels et de la société civile ;
et introduire le projet au grand public à travers une communication externe !
Tels étaient les principaux objectifs visés par le lancement officiel du projet dit de Promotion de la participation des jeunes à la réconciliation (PROPAJER) lundi dernier, 31 mai 2021.
Cette initiative de la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR) en partenariat avec l’Unicef, le PNUD et Avocat sans frontière Canada (ASFC) part du constat que la contribution de la jeunesse est essentielle dans le processus de réconciliation nationale car permettant d’assurer une paix durable.
Financé par l’initiative de promotion des jeunes du fonds de consolidation de la paix (Peacebuilding fund) pour une durée de 18 mois, il est conjointement conçu en partenariat avec l’Unicef, le Pnud et Avocat sans frontière Canada (ASFC) afin de contribuer à la réconciliation et à la mise en œuvre d’une paix durable au Mali.
Il s’agit surtout d’accompagner la participation et la prise en compte des voix des jeunes hommes et femmes de 15 à 30 ans dans le processus de justice transitionnelle, prévu par l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (APR/Mali).
Le projet est d’autant pertinent que la jeunesse constitue l’espoir d’une paix durable, et sa participation est essentielle dans le processus de réconciliation.
Ainsi, le Propajer cherche à combiner une plus grande ouverture de la part des institutions à la prise en compte de la voix des jeunes et une meilleure appropriation du projet par la jeunesse.
Il sera mis en œuvre en étroite collaboration avec les organisations de jeunes, les associations de victimes, la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR) ainsi que le ministère de la Cohésion, de la Paix et de la Réconciliation nationale.
Les communautés ciblées sont principalement les personnes déplacées à Bamako et dans les cercles environnants et les jeunes vulnérables et davantage exclus du dialogue politique des régions de Ségou, Mopti, Gao et Tombouctou.
Le lancement du projet a permis, pendant deux jours (du 31 mai au 1er juin 2021), de mettre en lien les représentants des institutions (ministères, CVJR) et les représentants des organisations de la société civile partenaires afin de dynamiser leur collaboration.
Noter que la cérémonie officielle de lancement était présidée par le secrétaire général du ministère de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation, M. Attaher Ag Iknane. Elle a enregistré la présence du 1er vice-président de la CVJR, Hati Ag Bayes, ainsi que des représentants de tous les partenaires.
Oumar Alpha
