D’entrée de jeu, Mamadou Diamoutani a d’abord fait un survol des missions de sa structure, avant d’en faire le bilan depuis son installation le 16 septembre 2011. Selon lui, la CENI est chargée du suivi et de la supervision du processus électoral. Il s’agit notamment de l’élaboration de procédures et actes pouvant assurer la régularité des opérations électorales, de la formation des agents électoraux, de la supervision et du contrôle des opérations de vote, de la préservation de la sécurité des opérations électorales, de l’acheminement des procès-verbaux des consultations référendaires à la Cour constitutionnelle et de la gestion des observateurs nationaux et internationaux, entre autres.
Après son installation, la CENI actuelle a mis en place ses démembrements à l’intérieur du pays et dans les ambassades et consulats à l’étranger. Au total, 795 démembrements ont été mis en place dans les 703 communes, les 49 cercles et dans ambassades et consulats, soit 4 644 membres. A la suite de cela, la CENI et ses démembrements ont supervisé les activités des Commissions administratives qui se sont achevées le 31 décembre dernier. Le Président Diamoutani a aussi rapporté que sa structure a eu des rencontres avec le ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, la Délégation Générale aux Elections, la Cour Constitutionnelle, la Cour Suprême et l’Assemblée nationale, entre autres.
Par rapport à la campagne prématurée à laquelle certains candidats potentiels à l’élection présidentielle sont en train de se livrer actuellement, le Président de la CENI a indiqué que si ces derniers n’entendaient pas l’avertissement qu’il leur a adressé le 19 décembre dernier, il comptait saisir la justice pour les raisonner. Il faut rappeler que l’ouverture officielle de la campagne pour l’élection présidentielle est prévue pour le 8 avril 2012. Signalons aussi qu’après arbitrage le budget de la CENI s’élève à plus de 6 milliards de FCFA ( 6 068 727 960 FCFA exactement).
Youssouf Diallo
Le 22 Septembre 17/01/2012