Les délais sont tenables…si chacun de nous … oublie les desseins inavoués au profit du Mali qui gagne
Le Premier ministre, Moctar Ouane, a offert un repas de rupture du jeûne à des représentants des médias avant-hier (lundi 26 avril 2021) à la Primature.
Pour le Chef du gouvernement de Transition, il s’agissait d’abord de sacrifier à nos traditions religieuses conformes à nos valeurs ancestrales de solidarité.
Mais, il a aussi profité de l’occasion pour entretenir ses invités de l’actualité du moment, notamment du chronogramme des élections et de la future convention sociale qui doit réinstaurer la confiance entre le gouvernement et ses partenaires sociaux.
«La cadence de la transition commence à s’accélérer.
L’immobilisme dont certains se gaussaient, il n’y a guère, est devenu une rengaine éculée» !
Le constat est du Premier ministre Moctar Ouane qui a offert un repas de rupture de jeûne aux représentants des médias avant-hier (lundi 26 avril 2021).
Autrement, malgré les aboiements de ceux qui ramènent la vie de la nation à leurs désirs et intérêts, la caravane de la transition avance lentement mais sûrement dans une démarche inclusive comme en témoigne la mise en place (le 31 mars 2021) du Comité d’orientation stratégique (COS).
A propos du chronogramme électoral, le PM a assuré qu’il a été publié suite à des consultations initiées en novembre et décembre 2020 avec la classe politique par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Mais, ce calendrier qui condamne le gouvernement à une course contre la montre est-il tenable ?
«Oui», répond M. Ouane avec assurance.
Les délais sont tenables, a-t-il ajouté, «si chacun de nous y met du sien en oubliant les desseins inavoués au profit du Mali qui gagne ;
si les défis, au lieu de nous faire peur, nous motivent et nous servent d’éperon ;
si nous ne pensons pas à la prochaine élection, mais à la prochaine génération de Maliens, nos descendants…».
Le Chef du gouvernement n’a pas manqué de rappeler que le chronogramme est conforme à la Charte de la transition et à la loi électorale actuellement en vigueur.
Et de toutes les manières le gouvernement n’a d’autres choix que de mettre de son côté tous les atouts pour organiser des élections transparentes.
Et cela d’autant plus qu’il est conscient que la tenue des élections crédibles est le principal critère sur lequel il sera jugé à la fin de la transition.
Dans la foulée, M. Ouane a annoncé que la conférence sociale, annoncée lors de sa première rencontre avec les médias en décembre dernier, aura lieu le mois prochain (mai).
Son organisation vise surtout à démonter à tous les partenaires sociaux que «le dialogue est la seule et unique voie pour surmonter nos malentendus passagers».
«Pour informel et détendu qu’il puisse être, un instant entre les politiques et les médias est rarement fortuit», a reconnu le PM au début de son intervention.
Et d’ajouter qu’il a organisé cette rencontre conviviale, qui «met à profit un événement sacré», pour «raffermir davantage» sa collaboration avec les médias nationaux et internationaux.
Et cela parce que un vrai leader, Moctar Ouane est convaincu que par leur vocation, les sens du respect de l’éthique et de la déontologie, par «l’objectivité» de leurs critiques, la profondeur de leurs analyses et la pertinence des messages véhiculés, «rien de grand et de durable ne peut se faire sans les médias» !
Moussa Bolly