Le collège électoral est convoqué le dimanche 18 juin 2023, le gouvernement conduit par le Dr Choguel Kokalla Maïga prévoit une stratégie de vulgarisation du contenu de la nouvelle constitution à travers le pays et les représentations consulaires et ambassades. Le PM CKM a d’ores et déjà mis l’accent sur les débats et écartés toutes menaces et intimidations.
« Il faut respecter ce qui sont contre cette constitution. Peut-être c’est eux qui auront raison demain » indique le premier ministre Choguel Kokalla Maïga.
Pour lui l’adoption de cette nouvelle constituons doit se faire à partir des débats d’idées. Il invite les soutiens à ce processus de mettre trait sur les menaces et les intimidations. « Que force reste aux arguments. Les intimidations sont des méthodes archaïques » prévient-il.
Selon lui à l’instar de certains leaders politiques, certains Journalistes ne sont pas d’accord avec cette constitution. Il faut les respecter. Ceux qui sont pour cette constitution doivent plutôt « battre » ceux qui sont contre par les arguments ».
Pour rappel, le 27 février dernier la commission de finalisation a remis le document finale qui doit être soumis à l’appréciation des maliens. Pour une meilleure compréhension du contenu de la constitution, le gouvernement de la transition a entrepris un projet de vulgarisation du contenu de ce texte.
Le Premier ministre indique que le document a été traduit dans toutes les langues écrites au Mali pour plus d’appropriation du contenu par le peuple malien.
A noter que cette rencontre qui s’est déroulée hier lundi 15 mai 2023, a permis au membre du gouvernement en l’occurrence le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, le ministre d’État ministre de l’administration territoriale Abdoulaye Maïga, le Ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Me Harouna Mamadou Toureh, le ministre de la Refondation Ibrahim Ikassa Maïga, Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politique et institutionnelles Mme Fatoumata Sékou DICKO, d’échanger en premier lieu avec la presse et les acteurs des médias sociaux.
Abdrahamane Baba Kouyaté
Diasporaction