Le patronat à l’écoute des candidats pour un choix respectueux du secteur privé Réactions des participants

Mohamed DIAWARA, Président des entrepreneurs du numériques, Président du General
Computech.« Le budget du Mali est structuré majoritairement autour des taxes du secteur privé » Pour moi, c’est déjà une grande première. Faire une élection sans connaitre l’avis du secteur privé, c’est ne pas prendre en compte les avis d’une frange très importante de la population.Qui crée les richesses ? C’est les hommes d’affaires, c’est encore eux qui créent des emplois.Si dans un pays, c’est l’Etat qui crée les emplois, c’est un échec pour ce pays, car nous ne sommes plus dans un système communiste où l’Etat va avoir la mainmise sur tout. Pour nous, le simple fait de venir voir ceux qui créent de la valeur ajoutée, ceux qui payent les impôts et contribuent au budget, c’est déjà très important. Parce que cela permet depuis le départ de se comprendre, de prendre en compte nos préoccupations et de les intégrer dans
le programme des candidats. Pour moi c’est un exercice qui est démocratique. Aujourd’hui cela nous rassure que les candidats acceptent de venir voir le patronat pour partager sa vision. Le patronat est dans son rôle, parce que ce genre d’exercice se fait partout dans le monde. Nous sommes un pays capitaliste et la richesse est créé par des hommes, c’est eux qui contribuent beaucoup aux taxes sur la valeur ajoutée, aux taxes sur les impôts. Le budget du Mali est structuré majoritairement autour des taxes du secteur privé. Donc le patronat est dans son rôle et je vois que le patronat commence à être plus ambitieux, et ce rôle lui revient de droit. Aujourd’hui, il faut qu’on sorte du discours à l’action, c’est pourquoi je demande à chaque candidat de dire quel est le schéma institutionnel qu’il propose dans cette collaboration.