En prélude à l’évènement, une conférence de presse a été animée par un panel d’experts hier mercredi 20 avril 2011 au ministère de la santé. Le panel était constitué de Dr. Klénon Traoré du PNLP (Programme national de lutte contre le paludisme) ; Dr. Albouhary Touré de la DNS (Direction nationale de la santé) ; Sixte Zigirumugabé de l’USAID ; Dr. Cheick O. Coulibaly de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) ; Issaka Sagara et Mamadou Coulibaly du MRTC (Malaria recherche training center).
Pour Albouhary Touré de la DNS, la journée mondiale de lutte contre le paludisme, instituée par l’Assemblée mondiale de la santé lors de sa 60e session en mai 2007, a pour but de faire prendre conscience de l’effort mondial nécessaire pour lutter efficacement contre le paludisme. Elle donne l’occasion aux pays affectés de tirer partie des expériences des uns et des autres et de s’entraider ; à de nouveaux bailleurs de fonds de rejoindre un partenariat mondial contre le paludisme ; aux institutions académiques et instituts de recherche d’attirer l’attention tant des experts que du grand public sur leurs progrès scientifiques et aux partenaires internationaux, aux entreprises et fondations de montrer les actions entreprises et de réfléchir aux moyens de développer davantage ce qui a bien marché.
Dans une présentation, le docteur Klénon Traoré a souligné qu’au Mali, le paludisme est la première cause de mortalité et morbidité au Mali, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans. Selon les données du Système national d’information sanitaire 2009, a-t-il indiqué, il a été rapporté plus de 1,6 millions de cas cliniques de paludisme dans les établissements de santé, ce qui représente 38% des motifs de consultations dans les structures sanitaires. « Le paludisme représente également 62% des causes de mortalité au Mali, et 68% des décès déclarés chez les enfants de moins de cinq ans », a-t-il souligné.
Abdoulaye Diakité
L’ Indicateur Renouveau 21/04/2011
