En guise de propositions de sortir le pays de la grave crise sociopolitique actuelle et amorcer une Transition sans anicroche, le Mouvement pour le Mali (MPM) de Hadi Niangado, non moins premier vice-président de l’Assemblée Nationale dissoute, appelle au retour à l’ordre constitutionnel par la remise en place de l’institution législative.
Les premiers responsables du MPM étaient face à la presse la semaine dernière pour partager avec les Maliens leurs propositions pour sortir le pays du gouffre dans lequel il s’est enfoncé depuis les événements du 18 août 2020. « Nous avons vu que le président de la République a démissionné, après avoir dissout le gouvernement et l’Assemblée Nationale. Mais il urge de trouver des solutions pour revenir à l’ordre constitutionnel pour faire face aux multiples crises auxquelles notre fait face », a déclaré le président du MPM, entouré de plusieurs cadres du parti, comme Amadou Ombotimbé, l’ex-député Djibi Diarra, etc.
Pour le leader du parti du forage, ou parti de l’eau, c’est grâce aux députés que le Mali peut mettre en branle une puissante diplomatie parlementaire afin de convaincre ses partenaires à « écouter la voix du peuple », a tenir compte de ses intérêts. C’est de cette façon qu’en 2012, après le coup d’Etat, nous étions, avec d’autres députés, aller dans différentes capitales pour plaider la cause de notre peuple, à Bruxelles, à Washington, à Paris, à Berlin, etc », a-t-il expliqué.
Il aussi plaidé pour que les militaires du CNSP libèrent le président de l’Assemblée Nationale (dissoute) Moussa Timbiné et toutes les autres personnalités détenues depuis le 18 aout 2020.
Et le leader du MPM de présenter différents schémas que la Transition peut adopter non sans en discuter avec les partenaires de la CEDEAO et parvenir à avoir leur adhésion. Sans oublier de déconseiller que le Mali engage un bras de fer avec l’organisation ouest-africaine. Car, pour lui, ce sont les pauvres populations qui vont souffrir de ces sanctions. Bruno D SEGBEDJI