Lundi matin M. Coulibaly a quitté son domicile pour le marché. En cours de route, il a été arrêté par un adolescent en face de l’espace culturelle « Source » près de la résidence de l’ambassadeur de Maroc, à Magnambougou Faso Kanu, pour qu’il le dépose devant sans indiquer un lieu.
M. Coulibaly, sans autre forme de procès, l’a embarqué sur sa moto Jakarta. En cours de chemin, le petit garçon mal intentionné va commencer sa sale besogne, c’est-à-dire dépouiller sa victime. Il lui soutira son téléphone portable Galaxy-S3 et son portefeuille contenant 50 000 F CFA et poussières.
Arrivé aux feux tricolores de Badalabougou, le jeune voleur prendra congé de M. Coulibaly, qui ne rendra compte du forfait qu’au niveau de l’ambassade de France après avoir traversé le pont désormais en sens unique.
« J’ai su tardivement que mon téléphone et mon portefeuille sont absents dans mes poches. Je ne pouvais plus retrouver mon voleur. Je ne le connais pas parce que je ne l’ai même pas regardé quand il me demandait service », regrette M. Coulibaly.
Maliki Diallo