Le vendredi 14 octobre 2016, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Kéïta Aïda M’Bo a effectué une visite au Général industrie du Bois (GIB) dans la zone industrielle de Bamako sur la route de Sotuba. Mme le ministre était accompagné d’une forte délégation dont le conseiller technique Biramou Sissoko et bien d’autres membres de son cabinet. Elle a été accueillie par le Président directeur général (PDG) du Général industrie du Bois (GIB), Boubacar Cissé et l’ensemble de son personnel. A l’issue de cette visite, Mme le ministre a déclaré à la presse que le bois de vène est très important au Mali, prisé au niveau international, mais qui est malheureusement surexploité par tout le monde.
Arrivée aux environs de 15h, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Kéïta Aïda M’Bo et sa délégation ont visité les différents compartiments du Général industrie du Bois (GIB), l’usine de transformation du bois du Mali implantée dans la zone industrielle. Selon le PGD de l’usine, Boubacar Cissé, sa société emploie plus de 300 personnes payées à hauteur de 24 millions par mois. Selon lui, des milliards d’investissements ont été faits dans la réalisation de l’usine. Il s’est réjoui de la visite du ministre dans son entreprise. Avant d’ajouter que sa société est l’une des plus gros fournisseurs du bois au Mali. «Mon souci est la gestion durable de la forêt… Nous sommes en train de travailler dans le sens du plan d’aménagement», a-t-il dit. Le PDG a, en outre, mis l’accent sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés à savoir les difficultés d’exploitation, l’incompréhension des textes régissant le secteur. A l’en croire, tout ce passe bien avec le gouvernement. Pour sa part, le ministre Kéïta Aïda M’Bo a affirmé sa satisfaction d’avoir fait le déplacement. Avant de souhaiter que l’exemple de l’usine soit suivi par d’autre citoyen. A l’en croire, dans deux mois, l’usine pourra avoir l’autorisation d’exporter ses produits. «Je suis vraiment heureuse d’avoir pu faire ce déplacement à l’usine du Bois du Mali. C’est une usine qui exporte beaucoup de bois. Depuis le mois de mars, nous avons pris une lettre circulaire qui interdit l’exportation et l’exploitation du bois sans qu’il y ait le plan d’aménagement. Cette usine a eu a acheté du bois de vène, et ce bois de vène est en train d’être transformer pour être exporter. Le bois de vène est un bois précieux pour le pays mais surtout très prisé au niveau international», a-t-elle dit. Aux dires du ministre, il faut un plan d’aménagement qui permet de savoir la ressource disponible au niveau d’une collectivité. Avant de constater que l’usine est en train de travailler étroitement avec les collectivités pour les appuyer dans l’élaboration du plan d’aménagement qui permet d’exploiter la ressource. «Le bois de vène est très important chez nous aujourd’hui mais qui est malheureusement surexploité par tout le monde. Et c’est surtout prisé au niveau international. C’est un bois qui a une qualité un peu spéciale et c’est pour cela qu’il est prisé et il faut vraiment s’organiser pour éviter son exploitation abusive», a conclu Mme le ministre.
Aguibou Sogodogo
