Le Premier ministre a annoncé que tous les partis de la majorité doivent clarifier leurs positions d’ici le 31 mars à propos de la présidentielle du 29 juillet. Cet ultimatum n’a pas de prise sur certains partis qui soutiennent actuellement le président de la République comme la Convergence pour le développement du Mali (Codem), du ministre Housseini Amion Guindo – dit « Poulo« qui exige que « Il faut d’abord que le RPM investisse le candidat IBK. Et c’est après son discours d’investiture que nous donnerons notre mot d’ordre« .
Il y a quelques semaines, le Premier ministre annonçait que tous les partis de la majorité doivent clarifier leurs positions d’ici le 31 mars à propos de la présidentielle du 29 juillet. Ce délai risque de ne pas être respecté par certains partis qui soutiennent actuellement le président de la République comme la Convergence pour le développement du Mali (Codem), du ministre Housseini Amion Guindo – dit « Poulo » qui exige qu’ » il faut d’abord que le RPM investisse le candidat IBK. Et c’est après son discours d’investiture que nous donnerons notre mot d’ordre ». Ces précisions ont été faites à nos confrères de Jeune Afrique à qui il a confié ses relations passées très compliquées avec des membres de la majorité présidentielle quand il était encore ministre des Sports confronté à l’époque à la très grave crise qui affecte notre football depuis plus de 2 ans.
« Nous sommes dans une phase de réconciliation avec le reste de la majorité présidentielle. Nos militants n’ont pas aimé que certains, au sein de la majorité présidentielle, me traîne dans la boue parce que je n’ai pas accepté qu’ils imposent au football malien leur candidat, au détriment des lois et texte en vigueur », se rappelle celui qui est le président du 4e parti du pays.
Toutefois, nuance-t-il, depuis sa nomination au ministère de l’Éducation, les relations entre la Codem et le RPM se sont sensiblement détendues. Mais, son principal problème viendra de ses propres militants dont une large partie militerait pour une candidature interne à la présidentielle du 29 juillet prochain.
Maliki Diallo