En effet, c’est toujours ce problème de l’emploi qui taraude les esprits des jeunes des régions, où le chômage est crucial, faute d’infrastructures pouvant offrir des opportunités d’emplois. Autre handicap majeur, le fait que ces derniers soient obligés de rallier Bamako, ce qui a un coût, tout juste pour prendre part à un concours.
Aussi les jeunes du Nord ont-ils présenté au ministre de l’emploi plusieurs doléances, allant de l’implication des jeunes dans la prise des décisions relatives à l’emploi à la création de centres d’apprentissage et de centres de formation aux techniques des mines dans les régions du Nord, en passant par la création de travaux à long terme, l’installation une université pour corriger le déséquilibre entre le Sud et le Nord, le cantonnement des milices, source d’insécurité, et aussi la libération du Foyer des jeunes de Gao occupé jusqu’à ce jour par la Minusma.
Le ministre Baby, à Tombouctou tout comme à Gao, a rappelé aux jeunes que pour réduire le chômage le Président IBK tablait sur la création de 200 000 emplois d’ici la fin de son premier mandat. Avant d’ajouter que l’essentiel des emplois créés seront orientés vers l’agriculture, donc profitables au jeunes ruraux.
Il a ensuite dévoilé les différents projets et programmes déjà existants au niveau de son département, en commençant par le Programme structurant, dont la mise en œuvre sera, selon lui, assurée par l’APEJ et le FAFPA.
Hormis ce Programme, estimé à 300 milliards de nos francs, le ministre de l’Emploi en a cité trois autres qui profiteront aux jeunes, appuyés respectivement par la France à raison de 9 millions d’Euros, par le FIDA, avec 26 milliards de Francs CFA et enfin, une formation entrepreneuriale rurale appuyée par la Banque mondiale, à raison de 25 milliards, pour renforcer l’entreprenariat des jeunes ruraux.
Pierre Fo’o Medjo.
Le 22 Septembre
