L’information a fait défrayé la chronique la semaine dernière. Notre pays a passé la commande auprès de l’avionneur Airbus pour acquérir un avion de transport de troupes. Il s’agit d’un modèle C295W, équipé de Winglets. Un Winglet, signalons-le au passage, est une ailette sensiblement verticale située au bout des ailes d’un avion et qui permet un gain d’efficacité de quelques pour-cents en réduisant la traînée induite par la portance sans augmenter l’envergure de l’aile. C’est la première commande de l’année 2016 pour le fabriquant d’avion. Par cette commande, dont la livraison est prévue pour le second semestre de 2016, Mali devient le 23e pays à acquérir ce modèle. Elle est la réalisation d’un engagement du Président de la République fait lors de sa tournée dans la région de Ségou.
En effet, au cours de cette tournée, au camp Amadou Sékou Tall IBK avait fermement instruit au ministre de la Défense d’acquérir un Hélipad pour Ségou: «Monsieur le ministre, vous savez le souci qui est le mien. C’est pourquoi, Loi d’orientation et de programmation militaire ou pas, un hélicoptère à Ségou n’est pas un luxe. Il permettrait une projection rapide des hommes sur le terrain. C’est le Commandant des forces armées maliennes qui parle.
Je veux un hélicoptère à Ségou. Je veux des hélicoptères de transport de troupes, de projection rapide, efficace sur le terrain, pour l’évacuation des blessés en cas de besoin. Ce n’est pas un luxe, c’est aujourd’hui une exigence. Et le reste, qui est en commande, suivra, selon les délais de fabrication et de mise à disposition. C’est vous dire ma totale dédicace à faire en sorte que notre armée redevienne non seulement ce qu’elle fut mais meilleure encore que quand elle était portée par des hommes comme le Général Abdoulaye Soumaré et le Colonel Sékou Traoré».
Rencontre quadripartite ce mercredi à Kidal
La CMA en quête de 200 millions F CFA
Dans le cadre du processus de paix et de réconciliation nationale, une rencontre quadripartite est prévue ce mercredi 24 février dans l’Adrar entre la CMA, la Plateforme, la médiation internationale et l’Etat du Mali. Seulement voilà: l’organisatrice de cette rencontre, la CMA n’a pas bouclé son budget de 200 millions FCFA pour la tenue de cette rencontre. Les premiers responsables de cette organisation sont à Bamako, en quête de ce montant auprès, à la fois, de l’Etat et de la MINUSMA, voire d’autres partenaires. Résultat : la rencontre annoncée pourrait être reportée si le budget n’est pas mobilisé. En tout cas, c’est une belle initiative qui permettra à l’Etat de rentrer progressivement, mais sûrement depuis les évènements de mai 2014, à Kidal.
Rassemblées par Youssouf Diallo