Le Mali n’a été indépendant que de 1960 à 1968, cela personne n’en disconvient

Les concepteurs-copieurs ont sûrement pensé à nos ancêtres communs gaulois. Mais pire, elle s’est inspirée de la Constitution de De Gaulle qui, pour des raisons qu’on devine, voulait que le président soit une institution… Nous voilà désormais dans la Royauté Républicaine Bananière du Mali, avec ses « Présidents Rois ». Regardez donc ce que cette Constitution a permis ! Pour moi, c’est surtout le culte du « moi » de nos présidents qui se sont succédé qui a été mis à l’honneur.

Et leur différence avec De Gaulle, est que ce dernier aimait la France…Les nôtres aussi l’aiment, me diriez-vous, mais le souci est qu’ils sont présidents du Mali… On me demande parfois quelle solution pour le Mali. Pour moi, il n’y en a qu’une : osons reprendre ce qui nous a été confisqué, à savoir, notre indépendance et de grâce, cessons d’aduler et d’admirer ceux qui nous ont mis dans ce trou et couvert de dettes, de Moussa Traoré à nos jours.

Il est temps de stopper l’hémorragie, sinon elle nous sera fatale, en tant que peuple, en tant qu’Etat. Il faut comprendre aussi que la colonisation évolue selon les besoins « géo-économico-socio-culturo-stratégiques » du colon. Avant la révolution industrielle, le colon avait besoin de main-d’œuvre, de nourriture surtout, et notre contribution fut ENORME. Maintenant, avec l’évolution du monde, le colon a besoin de nos richesses du sous-sol surtout et de contrôler tout. Total, Aréva… et les banques françaises, sans parler des bases militaires, des ambassades aux allures de bunkers installées sur notre sol avec tous les honneurs et droits, sont désormais les grands instruments du colon. C’est ainsi que je le ressens. Si nous aimons notre pays, libérons-le et construisons-le, sans complaisance pour les colons et les traîtres. Ils veulent l’Afrique sans les Africains….Après avoir décimé les peuples « autochtones » d’Amérique, il y a quelques siècles, les voilà encore en train de nous emmerder. Ouvrez les yeux… Nos dirigeants sont complices du drame qui se déroule, leur « gestion » ou « non-gestion » d’Ebola en est un exemple.

KKS

Source: Le Reporter Mag 2014-10-11 01:01:28