Tout à commencer à l’issue de la conférence nationale qui avait eu lieu à la faveur de l’avènement de la démocratie au Mali.
Mettre en place une structure servant d’une part d’interlocuteur auprès de l’état au nom des maliens vivants hors du pays, et d’autre part contribuer à l’épanouissement dans le pays d’accueil.
Mais force est de constater que son démembrement en France est depuis 1992 à maintenant demeure un cauchemar pour la communauté malienne de France à tel point qu’il convient de s’interroger sur son utilité.
Son premier président fut Makan Sidibé qui n’a duré que peu de temps. Sur fond de soupçon de détournement de fonds, il a été balayé par une coalition des associations de guidimakan et yéliminé, deux contrés soninkés de la région de Kayes.
Il a été par la suite blanchit mais le mal était fait. Il s’était son renversement n’a été motivé par le fait qu’il était inadmissible pour ces localités soninkés de voir la communauté malienne à majorité soninkés être dirigée par un khasonké.
S’en est suivi une guerre fratricide depuis entre ces deux localités pour savoir qui parviendra à avoir la main mise sur la communauté. Cette gué guère à longtemps été personnifié par un côté monsieur Soumaré Diadié de guidimakan qui a régné sans partage pendant dix ans contre monsieur Doucouré Gaourou de yéliminé qui par le biais du CMBF à diriger la communauté durant cinq ans.
En 2014, à la sortie de cette situation, une élection à eu lieu en faveur d’un protocole d’accord que nous avons souvent débattu sur ce forum. L’élection avait opposé quatre candidats dont les deux arrivant en tête fussent respectivement monsieur Diarra Hamedy de guidimakan et monsieur Yacoubou Dembélé de yéliminé. Les années changent, les hommes tournent mais la guerre fratricide soninké demeure.
Depuis, une coalition des barons de yéliminé se sont rassemblés autour de monsieur Dembélé pour avoir la tête de monsieur Diarra.Toute chose qui a été facilité par le comportement despotique et solitaire de monsieur Diarra depuis son arrivée à la tête de la communauté.
Cette guerre d’ombre aura son épilogue le 28 mai 2016 par une assemblée générale extraordinaire mettant ainsi fin à la gouvernance de monsieur Diarra Hamedy sur fond de détournement de fonds comme c’est fut le cas pour Makan Sidibe. Tiens comme l’histoire aime se reproduire!!!
La nouveauté, cette fois ci, c’est que le champion de yéliminé est pris par d’autres préoccupations au conseil économique et social au Mali. Ne pouvant pas prendre les affaires, il fallait trouver une formule magique. Cette formule s’appelle Demba Diabira, un homme à l’ambition débordante qui depuis des lurette rêves que de prendre la place du baron Diadié Soumaré à guidimakan. Sa mise en avant permet de masquer le travail de l’ombre du clan Yacoubou Dembélé et pour le futur préparer son terrain pour la prochaine élection. Une fois guimakan divisé, le boulevard est ouvert au bloc de yéliminé pour 2019. Là aussi, le macheavelisme est à l’oeuvre.
Pour la réussite du plan, le sieur Dembélé à mis ses réseaux Bamako en marche avec le soutien politique du ministre des maliens de l’extérieur monsieur Sylla Abdrahamane et celui plus considérable du président du HCME monsieur Sylla Habib pour non seulement valider la destitution de monsieur Diarra Hamedy qui était tombé en disgrâce à leur yeux, mais aussi éviter tour élection avant la disponibilité de monsieur Dembélé en donnant mandat sans vérification à Demba Diabira de continuer jusqu’en 2019.
Maintenant, l’inconnu reste la position des deux autres protagonistes à savoir le groupe Mahamadou Cissé et celui ayant soutenu la candidature de monsieur Diawara Ntji Abdrahamane. D’après mes sources, ces deux groupes se retrouventdans leur refus de laisser une transition continuer jusqu’en 2019. Mais aussi une différence de taille à savoir si le groupe dit des jeunes veulent au préalable dire au clair l’histoire de détournement de fonds avant tout autre chose, cette position aux yeux de certains chez monsieur Cissé laisserait revenir monsieur Diarra dans le jeu. Hors pour ces personnes, il faut mettre monsieur Diarra en touche en guise de règlement de compte.
Tout compte fait, le jeu reste entre les mains des deux blocs guidimakan et yéliminé car disposant des viviers d’associations parfois même fictives mais créer pour cette fin là. Hors en France seules les associations ont droit au chapitre.
On peut affirmer sans risque de se tromper que cette dualité guidimakan contre yéliminé à des beaux jours devant elle et la communauté malienne n’est pas prête d’échapper à leurs griffes.
Source: Maliba Dambé