« Tout cela se trouve sur notre site internet depuis la fin de l’an dernier », a-t-il assuré.
Au total, 34 millions de dollars ont été détournés dans quatre pays africains, Djibouti, le Mali, la Mauritanie et la Zambie, selon le Fonds.
Samedi, le gouvernement suédois cité par la presse locale avait assuré qu’il cesserait de verser sa contribution de quelque 167 millions d’euros au Fonds tant que ce dernier ne mettrait pas en oeuvre « plus de mesures pratiques pour lutter contre le problème ».
« Dans le rapport (du Fonds) de l’an dernier, l’Inspecteur général a évoqué des détournements de fonds graves dans 4 des 145 pays » qui reçoivent une aide de l’organisation, a poursuivi M. Kazatchkine.
Suite à ces informations, le Fonds a pris des mesures « immédiates » afin de récupérer l’argent, a-t-il ajouté, assurant que déjà quelque 19 millions de dollars étaient revenus dans les caisses de l’organisation.
Les mesures prises, qui concernent également la Côte d’Ivoire et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, visent aussi à prévenir de nouvelles dérives, a indiqué M. Kazatchkine.
L’Inspecteur général du Fonds mondial, John Parsons, a pour sa part précisé que dans les quatre cas avérés de détournement d’argent des représentants des autorités étaient impliqués. Il n’a toutefois pas donné plus de précisions, soulignant que ces cas étaient en cours d’examen par la justice.
M. Kazatchkine a enfin démenti que la Suède stoppait sa contribution et assuré qu’il était « revenu vendredi soir de Stockholm avec l’assurance que la Suède contribuerait et accroîtrait sa contribution au Fonds ».
Selon lui, Stockholm a jugé « satisfaisantes » les explications données par son directeur sur la lutte contre la corruption.
Romandie.com 26/01/2011