Le DG de la Police Nationale devant les journalistes M. Ag INFAHI, vos chiffres alignés ne suffisent pas

Le Directeur général de la police du Mali, Moussa Ag Infahï.

Le mercredi 1er février, le patron des policiers entouré de ses principaux collaborateurs a animé une conférence de presse. Occasion pour lui d’étaler le bilan des actions posées durant l’année écoulée par ses services et agents. Dans cet exercice, un festival de chiffres s’est déroulé sous le regard des hommes de médias.

La police, depuis la nomination de Moussa Ag Infahi, a enregistré des résultats probants. Elle fût dotée des moyens roulants et les traitements des agents sur le terrain ont connu une amélioration notoire. A en croire les chiffres égrenés par Moussa, sur l’ensemble du territoire national y compris le district de Bamako, le tableau est reluisant, dont voici des chiffres à couper le souffle : Des patrouilles ont été effectuées en 2016, soit 5.616 dans le District de Bamako et 3 573 pour les régions.

36.035 éléments déployés dans le district de Bamako, 12.747 pour les régions, ce qui fait un total de 48.782 éléments déployés. Plusieurs interpellations, y a eu à gogo soit 8.360 personnes interpellées dans le district de Bamako contre 2.444 dans les régions, soit 10.804 personnes interpellées. Le nombre de perquisition est de 955 ; le nombre de descentes de police est de 1739 ; 157d’armes à feu, 2 tonnes 742 kg 600 g de cannabis, 767 doses de crack (dérivé de la cocaïne), 861 kg 300 g de faux produits pharmaceutiques ont été saisis.

Mais devant cette situation positive que nous relativisons, le citoyen tarde à connaître au quotidien la sécurité, car le banditisme et la délinquance résiduels persistent. Les viols, braquages, les agressions dans les domiciles se multiplient malgré la diffusion des images de malfrats sur l’ORTM. L’apport de la population demeure important pour l’appréhension des bandits. Les agents du dynamique Moussa AG Infahi n’osent pas s’attarder dans les endroits obscurs réputés criminogènes. Même s’ils y affèrent c’est pour quelques maigres minutes, et après ils vident les lieux, comme si la mission a été accomplie.

En effet, ce que n’a pas souligné avec acuité le puissant DG de la police, combien d’enquêtes ont été ouvertes, non seulement par ses services compétents, mais aussi sur plaintes des pauvres citoyens, qui n’ont pas connu d’épilogue. Les enquêtes traînent et le plus souvent le ou les plaignants finissent par se lasser et abandonner. Un autre aspect qui prouve que les chiffres de Ag Infahi ne suffisent guère, il n’est pas rare de rencontrer, malgré les belles prestations des policiers, les bandits dans la rue quelques jours, semaines ou mois après leur arrestation. SVP, ne nous dites pas qu’il n’y a pas eu de preuves, ou ce sont les juges qui les ont libéré (c’est vrai, à ce niveau ça cloche).
Bany
Le PARTI SADI
Son président Mariko prend encore ses gangs
L’honorable Oumar Mariko était face aux hommes de médias la semaine dernière pour fustiger la situation générale du pays. Il avait à ses côtés certains cadres du parti Solidarité Africaine pour Démocratie et l’indépendance (SADI) qu’il dirige depuis sa création.

Dès l’entame de l’exercice, il a planté le décor tout en soulignant que la gestion du pays est calamiteuse et se caractérise par une inertie et arrogance. On se souvient que le patron du parti SADI avait rejoint la majorité présidentielle après les élections générales de 2013, avant de la quitter il y a cinq mois, en octobre 2016. Touchant à tous les domaines de la vie nationale, la situation de l’armée principal instrument de défense de la patrie et de son unité a été abordée par l’honorable. Pour lui, elle est pratiquement livrée à elle-même, à cause des dysfonctionnements non seulement en son sein, mais aussi entre le politique et elle.

Toujours parlant de la grande muette, Mariko souligne que l’armée se trouve dans une situation où elle attend la prochaine attaque ou la prochaine mine. Ce qui traduit la désorganisation dans laquelle elle évolue. Les populations civiles par peur collaborent très peu à donner des informations sur les djihadistes.
Le bouillant président de SADI martèle ceci <>

Quant au front social, pour lui, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs doit s’inscrire dans une vision à long terme qui est clairement définie et énoncée.

Les spéculateurs fonciers ont été aussi dans la ligne de mire du président du parti. <> a-t-il évoqué.
MD, stagiaire

Groupement Mobile de Sécurité- GMS
Que faisaient les deux toubabs introduits dans le bureau ?
Le lundi 06 février 2017 aux environs 15 heures, alors que les nègres attendaient durant des minutes pour s’acquitter de leurs contraventions, deux européens une fois arrivés sur les lieux furent introduits immédiatement dans le bureau du chef. Ils n’ont pas fait le rang comme les autres usagers noirs. Un traitement de faveur que ceux- ci ont tenu à dénoncer. Ou bien, y a-t-il un intérêt particulier pour les toubabs que payer la contravention seulement ? Car, les maîtres du coin, ont fait vider les bureaux afin de pouvoir s’entretenir avec les deux blancs. Une fois l’entretien terminé, ils furent de nouveau autoriser à occuper leurs places. C’est de l’amertume qu’on lisait sur le visage des pauvres.

Dans ce pays le Mali, il est grand temps que nous nous respectons entre maliens, pour que les autres puissent nous respecter. Même s’il y a un business avec les toubabs, il était séant ou courtois que les policiers s’excusent auprès des usagers qu’ils ont trouvés sur place.
Oumar TRAORE