La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), va opérer dans un contexte géopolitique et de menaces asymétriques « jamais expérimentés auparavant », précise le diplomate français. Si les groupes djihadistes ont perdu « l’avantage tactique » et une grande partie de leur « sanctuaire » dans le nord du pays depuis l’intervention de la France en janvier, ils ont toujours « la capacité de faire peser une menace importante », notait en juin le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.
Cela n’a toutefois pas empêché le Conseil de sécurité de donner son feu vert au déploiement de la force onusienne, supposée comprendre au 31 décembre, 11 200 soldats et 1 440 policiers. « Nous n’avons aucune inquiétude, tous les voyants sont au vert », assure un diplomate, rappelant que la Minusma peut recourir à « tous les moyens nécessaires » pour assurer la stabilisation du pays et …
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