Le SG a tout d’abord souhaité la bienvenue à tous les participants avant de réitérer, au nom du Gouvernement malien, la volonté du département de tutelle d’accompagner sans faille le CREDOS tout au long de ses missions.
Quant au Directeur général du CREDOS, le Professeur Amadoun Sangho, il a souligné que cet atelier est d’une importance capitale, dans la mesure où il s’agit de valider les résultats de l’étude sur la recherche formative en vue d’élaborer un outil pour mesurer (entre autres) la mortalité des moins de cinq ans en « temps réel » :c’est donc un instrument visant à réduire la mortalité infanto juvénile.
A cet effet, le représentant du ministre de la Santé, Ousmane Touré, a rappelé que selon l’EDSM IV, entre 2001 et 2006, la mortalité infanto juvénile est passée de 229 pour mille à 191 pour mille naissances vivantes.
Il a ajouté que malgré cette baisse importante, la mortalité infanto juvénile enregistrée jusque-là au Mali se situe parmi les plus élevées au monde, et la plupart de ses décès surviennent dans les communautés qui ne disposent d’aucun système d’enregistrement fiable.
Pour pallier cette insuffisance, plusieurs options sont désormais disponibles au Mali dans le but de bien suivre la mortalité en « temps réel » des enfants de moins de cinq ans sur des périodes courtes de douze mois.
A travers le système des Centres de santé communautaires (CSCOM) et leurs relais, l’approche d’enregistrement des grossesses, des naissances et des décès des enfants de moins de cinq ans dans les communautés a été identifiée comme l’option permettant de mesurer la mortalité en « temps réel ».
Sékou Traoré
Le Patriote 16/02/2011