Dans une déclaration rendue publique à l’occasion, l’organisation de défense des consommateurs avait dénoncé avec la plus grande fermeté cette tentative de cette institution spécialisée de l’Organisation des Nations Unies qui a édicté les Principes Directeurs pour la Protection des Consommateurs (PDPC) et qui a adopté les huit (8) droits fondamentaux du Consommateur en 1985 dont le Droit à la Santé et à la Sécurité des Produits et Services qui lui sont fournis.
« L’ASCOMA est d’autant plus révoltée que la couche ciblée par cette aide alimentaire est l’une des plus vulnérables et constitue l’avenir du pays », avait décrié la présidente de l’association, madame Coulibaly Salimata Diarra. Qui exige, conformément à la pratique internationale et aux textes en vigueur en République du Mali, la saisie et la destruction publique et médiatisée de l’intégralité des stocks en cause.
Même si le stock n’est pas encore détruit publiquement, les services techniques de notre pays viennent de procéder à la saisie des produits périmés, nous a confié hier au téléphone la présidente de l’ASCOMA. Qui exige en conséquence l’ouverture d’une enquête indépendante sur cette affaire et en appelle à la responsabilité du Système des Nations Unies au Mali, à celle des autorités publiques ainsi qu’à celle des services techniques et à celle des populations elles-mêmes.
Comment le PAM a pu se rendre coupable d’une telle bassesse ? Qu’est-ce qui peut justifier cet acte criminel ?
A la représentation du PAM-Mali, c’est aujourd’hui l’un des sujets fâchent. Et l’on se refuse à tout commentaire sur la question. Cette situation constitue, en effet, l’un des plus gros scandales commis par le PAM.
I. F. Sissoko
L’ Indicateur Renouveau 30/11/2010