Le PARENA qui, régulièrement depuis des années, insiste afin que les crises du Nord-Mali soient résolues sur des bases politiques, démocratiques et pacifiques, déplore cette brusque recrudescence des activités militaires et le recours aux armes.
Le Mali qui a d’énormes défis à relever, en cette année 2012, n’a pas besoin d’un conflit armé dont les conséquences sur la cohésion nationale et la stabilité du pays et de la sous-région seront incalculables.
Le PARENA lance un pressant appel au MNLA afin qu’il dépose les armes et inscrive ses revendications dans le cadre d’un dialogue démocratique dont les conditions doivent être créées par les autorités maliennes.
Il invite les frères et sœurs du MNLA à saisir l’occasion historique qui se présentera en avril prochain, à la faveur de l’élection présidentielle, pour se faire entendre.
Le PARENA demande aux pouvoirs publics de créer les conditions d’un retour à une paix durable. Il les exhorte à organiser de manière diligente un dialogue national fécond porteur d’espoir et de stabilité.
Il rappelle ses propositions, maintes fois réitérées, d’impliquer (si l’on veut éviter le naufrage), les institutions de la République, les partis politiques et la société civile dans la recherche de solutions pérennes aux crises du Nord du pays.
Le Mali appartient à tous ses enfants.
Bamako, le 18 janvier 2012
Pour le Comité Directeur
Tiébilé Dramé
Le 22 Septembre 22/01/2012